Auteur : M.-M. GORCE.
 
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Titre de l'article : AGNÈS DE JÉSUS (vénérable).
Début de l'article :
— Mystique dominicaine, née au Puy en 1602, converse, puis soeur de choeur, puis prieure au monastère de Langeac où elle mourut en 1634. On commença en 1697 son procès de canonisation. En 1808, Pie VII proclama l'héroïcité de ses vertus. L'un des faits les plus curieux de la psychologie religieuse de la Mère Agnès est le commerce familier qu'elle entretient avec son ange gardien qui lui apparaît sous la forme d'un jeune adolescent. Il lui perce le coeur d'une flèche, Lantages, éd. Lucot, t. I, p. 55, 125 ; il la communie fréquemment, lui révèle à maintes reprises l'avenir, l'engage à marcher sur les eaux, t. I, p. 227, 228, 231 ; l'aide dans les devoirs de sa charge, t. II, p. 392-394, et jusque dans la formation des novices, t. I, p. 429. Par obéissance et pour éprouver que c'est un véritable ange, elle le frappe, t. II, p. 399. Elle le prête à M. Olier pour ses voyages, et cet esprit, très considérable, est chargé du soin de la Compagnie de Saint-Sulpice. M. Olier accepte cette opinion, t. II, p. 265-279. La Sainte Vierge apparaît souvent à Agnès de Jésus, d'autres fois, ce sont les saints dominicains : Dominique, Vincent Ferrier, Catherine de Sienne, ou sainte Cécile, ou l'enfant Jésus ; ou le diable qui se déguise en noir géant, en oiseau, en Christ crucifié. L'oraison de la Mère Agnès s'accompagne de fréquentes extases. Elle est stigmatisée. Elle reste sept mois sans manger. Ses oraisons sont préparées, mais elle ne se tient pas à la logique des points, t. II, p. 120. Les thèmes de ses oraisons sont communément les souffrances du Christ dans la Passion, t. I, p. 64-73 ; t. II, p. 109-113. Elle ressent elle-même les souffrances du Christ jusqu'à des morts mystiques, t. II, p. 301-330. Cette vie spirituelle se conforme au cycle liturgique jusque dans cette redondance physiologique. Tous les ans au Carème, elle est prise d'un malaise profond, t. I, p. 66, 145, 341-342, 419 ; t. II, p. 288-291, 321. Elle a aussi une grande dévotion, que M. Olier partagera, pour le Saint Sacrement, t. II, p. 259-260. C'est la Sainte Vierge qui lui a recommandé M. Olier abbé de Pébrac, près Langeac, t. II, p. 246. Elle lui apparaît à Saint-Lazare, t. II, p. 250. Il la reconnaît bientôt à Langeac et reçoit d'elle sa mission de fonder des séminaires, t. II, p. 255. Ce fut l'origine d'une amitié...

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