juge à Brescia. — Il écrivit en latin trois traités : De dilectione Dei et proximi et aliarum rerum (en 1238, étant prisonnier de Frédéric II) ; — De doctrina loquendi et tacendi (1245) ; — De consolatione et consilio (1246), dédiés chacun à l'un de ses fils. Ils eurent bien vite plusieurs traductions italiennes, éditées à Florence, 1610, 1832, Bologne, 1873, qui comptent parmi les testi di lingua les plus importants. Ces oeuvres, tissées en grande partie de passages de l'Écriture et des auteurs sacrés et profanes, sont un spécimen, qui mériterait une étude, de la littérature spirituelle écrite par un laïque, pour ses enfants. Les écrits d'Albertano ont exercé une influence considérable : les Leys d'amour les ont utilisés.

G. Tiraboschi, Storia della letteratura italiana, Naples, 1777, t. IV, p. 163-165. — Les travaux indiqués par U. Chevalier, Répertoire, t. I, col. 115, et par P. Arcari, DHG., t. I, col. 1574-1575.