Auteur : Irénée NOYE.
Tome 5 - Colonne 95
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : FARGES (ALBERT), sulpicien, 1848-1926.
Début de l'article :
— Né à Beaulieu, diocèse de Tulle, le 9 novembre 1848, prêtre et membre de la compagnie de Saint-Sulpice en 1872, Albert Farges fut professeur dans les séminaires de Bourges et de Nantes, économe du séminaire de l'institut catholique de Paris de 1882 à 1895, tout en enseignant à la faculté de philosophie ; professeur de philosophie au séminaire d'Issy, enfin supérieur du séminaire universitaire d'Angers, de 1898 à 1905. Retiré de l'enseignement à la suite des lois de séparation, nommé prélat en 1908, il mourut le 9 juin 1926 dans son pays natal.
Connu surtout comme vulgarisateur de la philosophie thomiste par des articles, un manuel et neuf volumes d'Études philosophiques(1888-1907) plusieurs fois traduits ou réédités, Albert Farges en ses dernières années intervint dans les controverses sur la théologie spirituelle. A Angers, de 1899 à 1905, il avait inauguré un cours sur l'ascétique et la mystique, enseignement assez neuf dans les universités catholiques. Ce sont les discussions suscitées par les écrits d'Auguste Saudreau (DS, t. 2, col. 2159-2171) et de J. G. Arintero (DS, t. 1, col. 855-859) qui l'amenèrent à publier ce cours déjà ancien :
Les phénomènes mystiques distingués de leurs contrefaçons humaines et
diaboliques(Paris, 1920),
Les voies ordinaires de la vie spirituelle, traité de théologie ascétique(Paris, 1924). Le premier ouvrage, soutenu d'abord par une plaquette
Autour de notre livre«
Les phénomènes mystiques» (Paris, 1921 ; 2
esérie, 1923), fut refondu en deux volumes (1923) « d'après les principes de sainte Thérèse proclamés par le congrès carmélitain de Madrid de 1923 ». La théologie ascétique d'Albert Farges, exposée avec beaucoup de clarté, reste classique, encore très marquée par le psychologisme régnant depuis le 18
esiècle, mais trop coupée des sources scripturaires et de la vie apostolique et liturgique de l'Église. Le volume de théologie mystique se ressent plutôt de la problématique imposée à l'auteur à la fin du 19
esiècle par le naturalisme des médecins et psychologues qui assimilaient les phénomènes mystiques aux divers...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
3 pages.