— 1. Histoire. — 2. Spiritualité.

I. histoire.

— A Vals, près le Puy (Haute-Loire), le 3 décembre 1844, le R. P. Gautrelet, père spirituel de la maison, invite les scolastiques de la Compagnie de Jésus à former entre eux une ligue de prières pour le salut des âmes. Par ce mot de prière le Père entendait toute la vie offerte, au jour le jour, en union avec le Coeur de Jésus et à toutes les fins pour lesquelles, au Ciel, sur l'autel et au tabernacle, il ne cesse de prier. L'idée-mère de l'Apostolat de la Prière était lancée. En 1846, le P. Gautrelet la développa en une mince brochure. Encouragé par les évêques, enrichi par Pie IX d'indulgences en 1849, l'Apostolat de la Prière s'étendit rapidement en France et hors de France. Toutefois, c'est au R. P. Henri Ramière, qui en devint, en 1860, le directeur général, que l'Apostolat de la Prière doit d'être devenu, pour sa doctrine, son organisation, son rayonnement universel, ce qu'il est aujourd'hui. Les statuts qui régissent l'Apostolat de la Prière remontent à 1896. Ils le définissent ainsi : « pieuse Association qui, destinée à promouvoir la gloire de Dieu et le salut des âmes, remplit sa fonction apostolique par la prière ou mentale ou vocale et même par les autres oeuvres pies, en tant qu'elles sont impétratoires et pouvant nous concilier le très Saint Coeur de Jésus (statut I). Le siège principal de l'Œuvre est actuellement à Rome, auprès du T. R. P. Général de la Compagnie de Jésus que le statut VIIe établit directeur général de l'Apostolat de la Prière, avec faculté de désigner un directeur général délégué. Outre le directeur général délégué, il y a des directeurs diocésains, désignés par les Ordinaires, institués par le directeur général ; des directeurs locaux, constitués par les directeurs diocésains. Enfin, il existe, en beaucoup de pays, des directions nationales qui assurent dans les limites de leurs frontières, la vitalité et l'unité de l'oeuvre.

II. LA SPIRITUALITÉ DE L'APOSTOLAT DE LA PRIÈRE.

— 1° L'apostolat. — 2°...

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