Auteur : Daniel STIERNON.
Tome 10 - Colonne 5
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Titre de l'article : MACAIRE GHOUMNOS, fondateur monastique byzantin († vers 1380).
Début de l'article :
— Né d'une illustre famille salonicienne dans la première moitié du 14esiècle, Macaire embrasse, jeune encore et malgré une santé délicate, la vie religieuse dans sa ville natale de Thessalonique. L'antipalamisme des Choumnos explique sans doute le conflit qui l'oppose à son directeur spirituel, au début de la crise hésychaste. En tout cas, son nom et sa sainteté lui attirent des disciples pour lesquels il entreprend, vers 1360 et à Thessalonique, la construction d'un monastère, la
Nea Moni.Avant 1374, l'empereur Jean V Paléologue l'appelle pour lui confier la direction du plus fameux monastère de Constantinople, le Stoudios. Macaire est bientôt nommé archimandrite et protosyncelle du patriarche. Au cours d'un voyage à Thessalonique où il peut admirer l'achèvement de la
Nea Moni, il meurt vers 1380, entre les bras de son successeur, Gabriel (cf DS, t. 6, col. 14-15). L'héritage littéraire, actuellement inventorié, de Macaire comprend : 1° Quarante-deux instructions ou
catéchèsesdestinées aux moines de Nea Moni et de Stoudios. Ce recueil encore inédit, constitué d'abord à Constantinople, a été transmis par le codex 455 (15
es.) de la bibliothèque du Saint-Sépulcre à Jérusalem, provenant de la Nea Moni (Papadopoulos-Kerameus). Retenons les homélies
Adresse, sous forme de règlement, laissée aux moines de la Nea Moni avant le départ à Constantinople ; c'est une sorte de rapport moral sur le personnel et l'état de la communauté. 3°
Testament, composé vers la même époque pour le besoin spirituel des moines, sous forme d'entretien. Ces deux écrits se ressemblent et se complètent. On y trouve l'essentiel d'un livre de règle et d'un directoire. Mais, à la...
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