— 1. Vie. —2. Œuvres.

1. VIE.

— Macaire naquit vers 1380 à Thessalonique où il reçut une excellente éducation. A la mort de sa mère, qui s'opposait à sa vocation, il embrassa la vie monastique à Vatopédi (Athos) ; il y vécut sous la direction spirituelle d'un certain Harménopoulos (vers 1398-1410), puis de David de Thessalonique † 1419. Ordonné prêtre, il se sentit attiré par l'anachorétisme et l'hésychasme (cf DS, t. 7, col. 381-399) ; il aurait même connu des extases. 18 L'empereur Manuel II Paléologue l'appelle avec David à Constantinople, lequel y séjourne temporairement (1418-début 1419 ; fin 1419-début 1420 ou 1421), puis définitivement à partir de 1422 comme conseiller du basileus. Après avoir refusé celle du Stoudios, Macaire accepte cette même année la direction du Pantocrator, célèbre monastère alors décadent qu'il restaure avec le concours de l'orthodoxie serbe et russe dont il sollicite l'appui financier au cours de voyages. Macaire joua un rôle considérable dans les tractations entre grecs et latins de novembre 1422, et comme membre de la troisième ambassade envoyée auprès du pape Martin V en vue d'un concile d'union (février-août 1430). L'empereur Jean VIII Paléologue songeait à l'envoyer de nouveau à Rome pour mettre au point les derniers détails lorsque Macaire mourut à Constantinople, miné par une tumeur, le 7 janvier 1431, à cinquante ans. La source biographique la plus abondante est l'Encomion (inédit) conservé dans le ms Cairensis (ancien Alexandrinus) 220, f. 13-60, où il est précédé d'une acolouthie dont le synaxaire (édité par A. Papadopoulos-Kerameus, dans Δελτίον τῆς… ἑταιρίας τῆς Ἑλλάδος, t. 3, Athènes, 1890, p. 463-468) repose essentiellement sur l'Encomion. — Quelques éléments dans G. Sphrantzès, Chronicon minus, an. 1430-1431 (PG 156, 1043ac ; éd. Grecu, p. 48-58), et dans S. Syropoulos, cf V. Laurent, Les « Mémoires » du Grand ecclésiarque de l'Église de Constantinople Sylvestre Syropoulos sur le concile de Florence (1438-1439), Paris, 1971, p. 118-119, 266-267. Tous ces...

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