Auteur : Mary Celeste ROULEAU.
 
Tome 10 - Colonne 43
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Titre de l'article : MCAULEY (CATHERINE), fondatrice, 1778-1841.
Début de l'article :
— 1. Jeunesse et formation spirituelle. — 2. Origine de la fondation. — 3. Esprit de la fondation.
1. Jeunesse et formation spirituelle.
— Catherine McAuley naquit près de Dublin le 29 septembre 1778 ; ses parents appartenaient au petit nombre d'Irlandais catholiques aisés. L'Église catholique sortait à peine de la dure persécution que lui avaient fait subir les lois d'exception. Enfant, Catherine fut témoin du dévouement de son père envers les pauvres et, sur la fin de son adolescence, de la peur de mourir qu'éprouvait sa mère. Elle rencontra le prêtre Andrew Lubé qui fut pendant dix ans son confesseur et son guide. A la mort de ses parents et la famille de son oncle étant réduite à la pauvreté, Catherine vécut dans une famille protestante qui la laissa libre d'aider les pauvres, d'instruire les domestiques et de visiter les malades, mais ne lui permit pas les pratiques extérieures de la dévotion catholique. Au déclin de leur vie, Catherine obtint leur conversion. En butte à la contradiction du milieu protestant, elle demanda lumière et conseil au vicaire général Thomas Betagh, qui lui donna des livres spirituels et développa son talent d'énoncer simplement et nettement les données essentielles de la foi. Durant ces années, elle nourrit sa prière à l'aide de la Bible, de l'Imitation de Jésus-Christ, du Jesus Psalter qu'elle savait par coeur et de l'Universal Prayer. Les vendredis et durant le carême, elle jeûnait. Son exemplaire très usé de The Devotion to the Sacred Heart of Jesus (1e éd., Bruges, 1765) du jésuite Thomas Lawson témoigne de sa dévotion au Christ.
2. Origine de la fondation.
— A la mort de ses bienfaiteurs, Catherine hérita d'une fortune considérable qui lui permit de mettre à exécution ses projets charitables. Elle établit à Dublin un centre aux finalités multiples : refuge, formation professionnelle, évangélisation des femmes dans la misère, accueil des orphelins et des enfants pauvres ; elle-même et les femmes qui l'aidaient y habitaient, tout en visitant les hôpitaux et les malades pauvres à domicile. La première pierre fut posée en 1824...

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