— 1. Vie. — 2. Écrits.

1. Vie.

— Jean-Baptiste naquit à Madrigal de las Altas Torres (Avila), dans une famille aisée et chrétienne. Il étudia les arts et la théologie à Salamanque et fut ordonné prêtre. Il entra ensuite dans un groupe ou congrégation de prêtres à Avila, y passa quelques années et en fut recteur. A la suite des prédications retentissantes, à Avila, du franciscain Alonso Lobo † 1593, Madrigal vendit ses biens et accompagna quelque temps Lobo ; il prit ensuite l'habit franciscain au couvent d'Oropesa, de la province de Saint-Joseph. Il y fit profession et se consacra à la prédication comme son maître. Sans souci du barroquismo, il expliquait les vérités essentielles de la vie chrétienne à tous les auditoires espagnols : à Salamanque, Séville, Madrid, Tolède, Alcala de Henarès, Guadalajara, dans la nouvelle et vieille Castille. Les conversions étaient nombreuses. Il s'occupait particulièrement du sort des prostituées. Il fut plusieurs fois gardien (Cuenca, Madrid, etc) et à quatre reprises définiteur. Il mourut au couvent de San Bernardino, à Madrid, le 24 juin 1607 (d'après les approbations de ses ouvrages).

2. Écrits.

— Madrigal publia au moins les ouvrages suivants : 1° Tratado breve sobre los misterios de la Misa (Cuenca, 1600). — 2° Homiliario evangélico en que se tratan diversas materias espirituales y lugares notables de la Escritura, en grande beneficio de las almas y reformación de costumbres… (Madrid, 1602). Cet ouvrage comprend soixante-deux homélies : huit sur le Pater, huit sur les commandements (la première est reproduite dans les Místicos franciscanos), sept sur les fins dernières, six sur la pénitence, quatre sur l'évangile du prodigue et trois sur le psaume Beatus vir ; suivent vingt-six autres homélies sur divers sujets, tels la fuite des vices, la miséricorde, le mystère de la croix, ou pour les prêtres, les religieux et les religieuses. A remarquer l'homélie adressée à la confrérie des pénitents (p. 553-558). Y eut-il un second tome de l'Homiliario, comme le laisse prévoir le premier (p. 686), nous ne savons. — 3° L'

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