— Kaspar Maendl, né le 9 novembre 1655 à Ingolstadt, entra le 18 octobre 1671 dans la compagnie de Jésus. Il enseigna la grammaire et les humanités, puis pendant huit ans la philosophie aux universités d'Innsbruck et de Dillingen. Il fut ensuite pendant trente-cinq ans prédicateur attitré à la cathédrale d'Augsbourg. Il mourut à Amberg le 21 octobre 1728. Outre des écrits philosophiques et apologétiques qui l'entraînèrent dans des controverses avec Gottfried Lohmer, prédicateur luthérien à Augsbourg, il publia des sermons et des oeuvres ascétiques.

1° Sermons.

— En plus de sermons de circonstance (panégyriques, oraisons funèbres, etc) édités entre 1705 et 1720, Maendl fit paraître des Sakramentspredigten, prêchés pendant l'octave de la Fête-Dieu à Augsbourg (Augsbourg, 1716, 229 pages), et un recueil de prédications : Christliche Erinnerungen der vornehmsten Glaubens-Wahrheiten auf alle Sonntag… (Augsbourg, 1727, 2 in-folio), destiné aux curés et au peuple des campagnes ; une suite parut en 2 volumes en 1729 (2e éd., 1739 ; 13 de ces sermons ont été insérés dans la Sammlung der katholischen Kanzelredner Deutschlands de Brischar, t. 4, Schaffhausen, 1870).

2° Écrits ascétiques.

— Maendl composa des recueils de prières ou des ouvrages destinés à former à la prière et à la méditation. Retenons, par exemple : Segen des hl. Benedictus über die ganze christliche Welt (Augsbourg, 1712) ; Die christliche Wittib, das ist Trost- und Lehrreiche Unterweisungen (1725). Parmi les ouvrages de méditations ou initiant à la méditation, et qui connurent le succès jusque vers la fin du 19e siècle, rappelons-en deux en particulier : 1) Bett-Schull, das ist Kurtze und gantz klare Weiss zu betrachten, auf Art und Manier dess hl. Ignatii (Munich, 1703, 1709 ; Vienne, 1711 ; Augsbourg, 1737, 1759, 1767, 1769) ; traduction latine, Schola orationis sive brevis methodus instituendi meditationem juxta mentem S. Ignatii, Augsbourg, 1722 ; une refonte a été donnée par J. Billas, Wie soll man beten ?, Aix-la-Chapelle, 1865. L'édition latine ou allemande accompagne souvent le...

[...]