Auteur : Pablo M. GARRIDO.
 
Tome 10 - Colonne 68
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Titre de l'article : MAESTRO (JOSEPH), grand carme, fin 17e-début 18e siècle.
Début de l'article :
— Nous savons peu de choses sur la vie de José Maestro. Il semble avoir fait profession au couvent des grands carmes de Tolède et y avoir passé la plus grande partie de sa vie. Il est inscrit sur les registres de la faculté de théologie de Salamanque pour les cours de 1693-1694 et de 1696-1697. En 1706, il est professeur de philosophie au couvent de Valdeolivas (Cuenca) « ex communi omnium assensu ». Plus tard, il enseigne la théologie au couvent de Tolède, dirige le Studium et il est en même temps qualificateur de l'Inquisition et examinateur synodal. Tels sont les titres qu'on lui donne à Madrid, aux fêtes de la canonisation de Jean de la Croix, où il prêche le 17 octobre 1728. En 1712, il est aussi maître des novices à Tolède. Outre le sermon pour les fêtes de la canonisation de saint Jean de la Croix, paru dans le livre cité d'Alonso de la Madre de Dios (p. 440-454), Maestro écrivit et publia un petit traité de formation spirituelle pour les novices sous le titre de Breve instrucción de principiantes en los caminos de Dios : Explicación clara y práctica de la oración mental, exercicio de las virtudes y obligaciones especiales del estado religioso, Madrid, 1717. Ce petit ouvrage comprend trois parties où, en un style coulant, clair et précis, il est traité de l'oraison, de l'exercice des vertus et des obligations de l'état religieux ; cette dernière partie se ramène à une brève explication de la Règle des carmes et de quelques points de leurs constitutions. L'auteur expose deux sortes d'oraison : 1) l'oraison naturelle est ainsi appelée « parce que, bien qu'on y considère des choses surnaturelles et qu'on y exerce des actes de foi, d'espérance et de charité, elle est à notre portée et que nous sommes à même de la pratiquer selon notre industrie et notre application personnelles, supposé, bien entendu, le secours de Dieu, sans lequel nous ne pouvons même pas avoir une bonne pensée » (p. 22). 2) L'oraison surnaturelle ou infuse « est une 69 connaissance que sa Majesté octroie parfois aux âmes ; elle dépasse complètement notre capacité naturelle, et elle est accompagnée en la volonté des affections correspondantes » (p. 23). Maestro renonce à en parler longuement « parce que Dieu seul, qui en fait don, sait fort...

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