Auteur : Hugues BEYLARD.
 
Tome 10 - Colonne 103
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Titre de l'article : MAILLARD (CLAUDE), jésuite, 1585-1655.
Début de l'article :
— Né à Bayon (Meurthe-et-Moselle) le 10 janvier 1585, Claude Maillard entra au noviciat des jésuites à Nancy le 7 septembre 1606. Après la régence (Reims), la théologie (Pont-à-Mousson), le troisième an (Nancy), il remplit diverses fonctions, de bâtisseur à prédicateur, à Pont-à-Mousson, Bar-le-Duc, Châtillon-sur-Seine, Charleville, tout en dirigeant des congrégations mariales ; il fut le premier recteur (1631-1636) du collège de Saint-Nicolas-de-Port. Chassé de Lorraine par la guerre en 1636, Maillard se réfugia dans la province gallo-belge, prêchant notamment à Luxembourg et à Valenciennes. En 1643 il passa dans la Flandro-belge comme prédicateur de langue française, en résidence à Bruxelles. Il était aumônier militaire, à Ruremonde, quand il mourut le 5 novembre 1655. Maillard publia divers ouvrages qui intéressent la spiritualité. Son Traité des indulgenceset de la communion générale… (Gand, 1641) fut plusieurs fois réédité, notamment à l'occasion du jubilé universel de 1648 et de 1650. Plus important était Le bon mariage ou le 104 moyen d'estre heureux et faire son salut en l'estat de mariage, paru à Douai en 1643. Sur un ton familier, mais d'une doctrine sûre, l'auteur enseignait à vivre saintement dans la vie conjugale et dans le veuvage. Une réédition (431 p., in-4°), en 1647, est complétée par des conseils donnés à ceux qui vivent dans le célibat. La Magdelaine convertie ou les saillies de l'âme esprise de l'amour de Dieu (Bruxelles, 1646, 787 p. in-8°) est un commentaire de la conversion de la pécheresse. Maillard y traite des trois voies par lesquelles l'âme passe de la pénitence à la vie unitive ; il développe en particulier la connaissance de soi, la contrition et le bon propos, les larmes, les « dimensions de la miséricorde de Dieu », la dévotion, les effets de l'amour contemplatif, de la consolation et de la paix données par Dieu. Il avait déjà traduit et publié à Bruxelles en 1643 L'eschele mystique des noms divins de L. Lessius. Son Histoire de Nostre Dame de Hale (Bruxelles, 1651 ; refonte, 1866) est une chronique. Sommervogel, t. 5, col. 334-336. — J. Simonin, Bibliothèque douaisienne de la compagnie de Jésus, Douai, 1890, p. 109....

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