— Luigi Manzini est né à Bologne, le 19 septembre 1604, d'une famille de la noblesse. En 1620, il entra au monastère olivétain de San Michele in Bosco, à Bologne. Après ses études philosophiques et théologiques, il enseigna ces mêmes disciplines dans son monastère. Transféré à Rome, il devint théologien du cardinal Maurice de Savoie ; de là, il passa à Venise, au couvent de Sant'Elena et prit part à la vie littéraire de la ville. Sur dispense d'Urbain VIII, Manzini quitta les olivétains. Rentré à Bologne, il obtint une chaire de littérature (1642), devint docteur en théologie (1643) et fut chargé de publier les statuts du collège théologique de la ville (Almi collegii sacrae theologiae… Constitutiones et Decreta, Bologne, 1650, anonyme). Il quitta Bologne pour devenir vice-président du conseil ducal et historiographe du duc de Mantoue (1654). Il fut mortellement blessé au cours d'un voyage sur le Pô en 1657 et fut enseveli dans l'église Santa Maria Maggiore à Valenza (Lomellina).
Le catalogue des oeuvres de Manzini compte trente-quatre ouvrages publiés et huit inédits ; ils touchent à la poésie, au théâtre religieux ou moralisant, à l'érudition, etc. Retenons ceux qui se rapportent à la vie spirituelle.
La Fenice risorta. Esercizi spirituali divisi nell'anima crocifissa, risorta, inspirata (Bologne, 1644 ; trad. par le capucin Alphonse de Chartres, Paris, 1655 ; cf DS, t. 1, col. 355 : y corriger la date de parution) ; — L'Anima risorta. Esercizi spirituali per le tre feste di Pasqua (Bologne, 1644). — Signalons aussi L'Abbate claustrale. Osservazioni morali cavate della Vita del… Angelo Maria Cantoni, monacho olivetano (Rome, 1642).— Manzini a enfin traité d'histoires saintes en plusieurs ouvrages comme La vita di Tobia (Rome, 1637).
G. Fantuzzi, Notizie degli scrittori bolognesi, t. 5, Bologne, 1786, p. 211-215 ; t. 9, 1794, p. 146. — L. Ferrari, Onomasticon. Repertorio biobibliografico degli scrittori italiani dal 1501 al 1850, Milan, 1947, p. 436.
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