Auteur : Daniel STIERNON.
Tome 10 - Colonne 267
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Titre de l'article : MARC EUGÉNICOS, archevêque d’Éphèse, 1394-1445.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
1.
Vie.
ibidem), à la mort duquel (vers 1405) il suit les cours de professeurs fameux avant de diriger lui-même une école fréquentée par des disciples promis à la célébrité. « Rhéteur » patriarcal, puis « notaire des rhéteurs » (1416 ou peu avant), il démissionne à vingt-cinq ans (1418), distribue ses biens aux pauvres et embrasse l'état monastique, sous le nom de Marc, à Antigoni, île du golfe de Nicomédie. Contraint par les incursions turques à revenir à Constantinople (vers mai 1420), il se fixe au monastère Saint-Georges des Manganes, alors principal centre du mouvement théologique byzantin, où il est ordonné prêtre. Trop en vue pour savourer, selon son désir, « l'hésychie monastique » (Syropoulos, p. 482, 35), il est consulté par l'empereur en matière religieuse et, dès les premiers
Filioqueet le pain azyme de leur liturgie ; le pape jouit pour cela de l'autorité nécessaire (PO 17, p. 336-341 ; Syropoulos, p. 258-259). Membre de toutes les commissions préparatoires, Marc prononce, à la première session (6 octobre), un discours sur la charité et la paix léguées par le Christ aux siens, mais jadis rompues par l'Église romaine, qui se montre maintenant disposée à les rétablir. La paix ne sera restaurée qu'en supprimant la cause du schisme, à savoir le
Filioque(
Acta graeca, p. 47, 49-53 ;
Acta latina, p....
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