Titre de l'article : MARC DE LA NATIVITÉ DE LA VIERGE, carme, 1617-1696.
Début de l'article :
— 1.
Vie. — 2.
Œuvres. — 3.
Doctrine.
— Marc Genest est né le 9 janvier 1617 à Cuon, près de Saumur (diocèse d'Angers). Ses parents, assez aisés, l'envoyèrent à huit ans avec son frère au collège des jésuites de La Flèche pour ses humanités. Attiré par l'exemple de jeunes carmes, étudiants en théologie au collège, il fut admis au noviciat des carmes réformés à Rennes à quinze ans et reçut l'habit le 8 septembre 1631. Il fit sa profession le 8 février 1633 sous le nom de Marc de la Nativité de la Vierge (Rome, Archives O. Carm., II, AO 42, lettre 70 écrite par Marc le 4 novembre 1676). Il resta au noviciat trois ans encore. Dans ses lettres il attribua sa formation spirituelle à Bernard de Sainte-Magdeleine (1589-1669) dont il se nomme volontiers le disciple ; il fut sans doute aussi le disciple de Jean de Saint-Samson (DS, t. 8, col. 703-710). En 1636, il séjourna quelques mois au grand couvent de la Place Maubert à Paris, participant à une tentative de réforme, qui échoua. Il fit ensuite ses études de philosophie à Angers, et de théologie à Rennes (1638). Il soutint des thèses en 1640 en présence du Parlement de Bretagne. Ses supérieurs le destinèrent à la formation des novices ; au chapitre provincial de Poitiers en 1647 il se montra un maître en soutenant « une thèse de toute la théologie mystique ».
A partir de 1634 environ, Bernard de Sainte-Magdeleine notait ses enseignements aux novices dans l'intention de les publier, mais il ne put terminer ce manuel. Le chapitre de 1647 confia à Marc le soin de rédiger, à partir de ces notes, un ouvrage méthodique pour la conduite des novices. Maur de l'Enfant-Jésus (DS, t. 10,
infra) l'aida pendant un an. Marc se retira pendant
285 deux ans dans la solitude du couvent d'Aulnay et prépara les quatre volumes de la
Conduite spirituelle, qui parurent en 1650-1651.
Son rôle fut certainement plus que celui d'un simple rédacteur littéraire. Le cinquième volume,
Traité de la componction, annoncé déjà en 1650 (t. 4, p. 88), ne fut publié qu'en 1696, quelques mois après la mort de Marc, par son ami Michel-Joseph de Saint-Marc, auquel C. de Villiers est porté à l'attribuer, bien que la permission du général ait...
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