Auteur : Francesco ANDREU.
 
Tome 10 - Colonne 305
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : MARCHETTI (JEAN), prélat, 1753-1829.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres spirituelles. — 3. Doctrine.
1. Vie.
— Giovanni Marchetti naquit à Empoli (Toscane), dans une famille modeste, le 10 avril 1753. Il fit ses études au Collège romain et fut ordonné prêtre en 1777. La publication d'un Saggio critico sopra la Storia ecclesiastica de Claude Fleury (Rome, 1780 ; nouvelle rédaction, Bologne, 2 vol., 1782 ; trad. allemande, Augsbourg, 1789 ; française, 1802) révéla un solide apologiste et l'engagea à poursuivre son activité littéraire. Les Annotazioni pacifiche di un parroco cattolico… (Rome, 1788) attaquant les lettres pastorales de Scipion Ricci et les conclusions du Synode de Pistoie (1786) furent un succès et réimprimées des dizaines de fois (trad. française, 1788 ; latine, 1790 ; allemande) mais elles suscitèrent, aussi bien que sa collaboration assidue au Giornale ecclesiastico, la colère des jansénistes et des anticurialistes. Banni de Toscane, il fut nommé par Pie VI, en 1794, à la « présidence » de l'ancienne résidence et église des jésuites à Rome (le « Gesù »), qu'il garda jusqu'à la restauration de la Compagnie en 1814. Conseiller du pape, il participa à l'élaboration de la bulle Auctorem fidei (1794) et il exerça une étroite surveillance doctrinale et politique (jansénisme, gallicanisme, jacobinisme, libéralisme). Il attaqua les serments : il publia, en les traduisant et annotant, les Testimonianze della Chiesa di Francia sopra la cosi detta Costituzion (sic) civile del clero (2 vol., Rome, 1791 ; collection continuée par S. Viviani) ; il combattit les Constitutions nouvelles (Il tifo costituzionale, Imolas 1823). Avec passion, il défendit les droits de l'Église, la primauté et l'infaillibilité, y compris les sévérités du Saint-Office (Dell'autorità suprema del romano Pontefice, Rome, 1789 ; Della Chiesa quanto allo stato politico della città, 1817-1818). En 1798, à la proclamation de la République romaine, Marchetti fut incarcéré au Château Saint-Ange, pui, banni de Rome ; il se réfugia à Corniola, près d'Empoli ; de nouveau, en 1799, il fut emprisonné à Florence. Rentré à...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 5 pages.