Auteur : Simone GLASSON.
Tome 10 - Colonne 345
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Titre de l'article : MARGUERITE DE VALOIS, reine de Navarre, 1492-1549.
Début de l'article :
— 1.Vie.
—2.
Œuvres.
er, auquel elle porte une affection exclusive et ambitieuse. On sait bien peu de chose de ces premières années vécues dans l'atmosphère souriante et désinvolte de la petite cour de Cognac. La jeune fille profite de l'enseignement d'excellents pédagogues engagés au service de son frère. Elle y développe son goût inné pour les choses de l'esprit. En 1509, Marguerite épouse
erqui lui réserve une place de choix dans son entourage. C'est en 1521 seulement que Marguerite, inquiétée par les premiers revers de la politique royale, tourmentée aussi par diverses difficultés personnelles, s'adresse à l'évêque de Meaux, Guillaume Briçonnet, pour lui demander appui et conseil. Il s'ensuivra une correspondance abondante que Marguerite fera recopier régulièrement jusqu'en novembre 1524. Les longues méditations que lui propose le prélat constitue le meilleur éclairage de l'oeuvre à venir. C'est au contact de Briçonnet et, par son intermédiaire, de Lefèvre d'Étaples (DS, t. 9, col. 520-525) qu'elle se familiarisera avec la spiritualité mystique. De son côté, l'évêque de Meaux semble compter sur son crédit à la cour pour y faciliter la pénétration des idées évangéliques. Dès cette époque, Marguerite entre en relation avec les...
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