Auteur : Giuseppe MELLINATO.
 
Tome 10 - Colonne 408
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Titre de l'article : MARIANI (ANTOINE-FRANÇOIS), jésuite, 1680-1751.
Début de l'article :

— Né à Bologne le 23 août 1680, Antonio Francesco Mariani entra au noviciat de la compagnie de Jésus le 25 novembre 1695. Il enseigna la philosophie durant six années à Brescia, Mantoue et Parme. A la suite de maladies qui lui interdirent désormais les ministères actifs, il rédigea de nombreux petits ouvrages de piété, au fort beau style, qui eurent une grande diffusion. Il fut aussi pendant quatre ans le socius du maître des novices. Il mourut à Bologne le 16 mars 1751.

Sa Vita di S. Ignazio (Bologne, 1741 ; Venise, 1845 ; Naples, 1857) et le Compendio de celle-ci (Parme, 1796 ; trad. anglaise, 1849) dégagent avec bonheur la figure spirituelle du saint ; ils furent lus jusqu'à la seconde guerre mondiale. Ses neuvaines, ses triduums, ses considérations pour préparer les fêtes des apôtres, de saint Michel, des anges gardiens, de saint Joseph, des saints jésuites, les fêtes de la Vierge Marie et du cycle liturgique, etc, eurent d'innombrables éditions italiennes et des traductions anglaises ou latines (ces dernières dans les pays germaniques). La Pratica per ottenere ad imitazione ed intercessione di S. Giuseppe una buona morte (Bologne, 1728, 1739 ; Venise, 1845 ; Naples, 1882) fut traduite en polonais.

Ces opuscules sont un bon exemple des caractéristiques de la piété baroque et ont contribué à nourrir 409 le peuple chrétien ; la présentation que fait Mariani des pratiques et des dévotions paraît aujourd'hui insuffisamment fondée sur les principaux mystères de la foi.

Dans sa vie d'Ignace de Loyola (éd. de 1741, p. 480), Mariani rapporte que Philippe Neri n'aurait pas été admis dans la compagnie de Jésus malgré sa demande ; d'où une polémique avec l'oratorien Carlo Barbieri. Mariani renvoya celui-ci aux bollandistes (cf P. Tacchi Venturi, Storia della compagnia di Gesù in Italia, t. 2, 1, 2e éd., Rome, 1950, p. 303-304).

Sommervogel, t. 5, col. 567-574 ; t. 9, col. 640 ; t. 11, col. 1807. — F. A. Zaccaria, Storia letteraria d'Italia, t. 3, Venise, 1752, p. 715-717.

Giuseppe MELLINATO.

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