Auteur : MARIE DU CHRIST.
 
Tome 10 - Colonne 483
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : MARIE DE LA CONCEPTION, carmélite déchaussée, 1802-1881.
Début de l'article :
— Athénaïs d'Olivary naquit à Aix-en-Provence le 9 avril 1802. Ses parents, peu fortunés et très chrétiens, s'occupèrent eux-mêmes de l'éducation de leurs deux filles, dans une vie non exempte de privations. Athénaïs était plus attirée par le monde que par le travail intellectuel et la piété. Une mission prêchée à Aix par les missionnaires de France en 1820 fut le point de départ d'une conversion qui fut définitive lors du jubilé de 1826. Elle résolut d'entrer 484 au carmel d'Aix mais, à cause de l'opposition de sa mère, ne put le faire qu'en 1832. Élue prieure en 1842, elle exerça cette charge durant vingt-quatre ans, dont trois ans au carmel d'Arles. En 1843, à la demande d'Emmanuel d'Alzon, fondateur des assomptionnistes, alors vicaire général de Nîmes, elle établit un carmel dans cette ville. En 1868, elle fonda un autre carmel à Vienne (Isère). Après de brefs séjours à Saint-Flour (1872) et aux Vans (1880), elle revint à Aix, où elle mourut le 14 mars 1881. D'une grande sensibilité et d'un caractère énergique, elle vécut, dès sa conversion et durant la plus grande partie de sa vie au carmel, dans la sécheresse, les peines intérieures, la crainte de n'être pas pleinement pardonnée. Éclairée parfois de vives lumières et d'un attrait irrésistible de profonde union à Dieu, elle répétait : « Pourvu que Dieu soit glorifié et les âmes sauvées ». L'un de ses directeurs fut Jacques Ginoulhiac, alors vicaire général d'Aix, puis évêque de Grenoble et, en 1870, archevêque de Lyon (cf DS, t. 6, col. 395-397). Elle composa, d'abord, à l'intention de sa communauté, trois séries de petits ouvrages qu'elle publia ensuite entre 1865 et 1881 : des Mois (de Marie, Joseph, Thérèse d'Avila, Jean de la Croix, Sacré-Coeur, Précieux Sang), des Pensées (sur la charge de prieure, de maîtresse des novices), des Retraites (de l'Ascension à la Pentecôte, pour la vêture, pour la profession, pour les tourières, sur le sacrifice du coeur, sur l'abandon). Cette dernière série parut en 1884 ; elle semble davantage un reflet de la vie spirituelle de la carmélite : « Dieu possédé par la foi ». Ces ouvrages, de style facile et agréable, mais animés d'un sens spirituel très...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 2 pages.