Auteur : Chantal de SEYSSEL.
Tome 10 - Colonne 523
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Titre de l'article : MARIE DE LA PROVIDENCE (bienheureuse), fondatrice, 1825-1871.
Début de l'article :
— 1.Vie et fondation. — 2.
Doctrine spirituelle.
Vie et fondation.
eret 2 novembre 1853, elle perçoit l'appel à fonder tour à tour une association de prière pour les défunts et une « communauté entièrement consacrée au soulagement de l'Église souffrante par la pratique des oeuvres de zèle et de charité que recommande l'Église militante ». Pour confirmer cette action, elle demande cinq signes « difficiles » (dont l'approbation du pape sur son premier projet, avant celle de l'évêque) : ils se réalisent en vingt-trois mois et selon l'ordre requis. Au fort des difficultés (sa vie est en danger), elle est encouragée par des paroles intérieures et par Jean-M. Vianney avec lequel elle correspond (1855-1859) par l'intermédiaire de Joseph Toccanier (1822-1883), missionnaire d'Ars. Sollicitée par J.-B. Largentier, vicaire de Saint-Merry à Paris (le « prêtre inconnu » requis par le cinquième signe) qui a réuni quelques personnes en vue d'un projet similaire, elle se joint au groupe de la rue Saint-Martin (19 janvier 1856), dont il lui est demandé de prendre la direction ; trois seulement de ses membres se révèlent aptes à la vie religieuse. La tentation de tout abandonner est surmontée à l'église Notre-Dame des Victoires. Dès la première semaine de son arrivée,
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