Auteur : Isaias RODRIGUEZ.
 
Tome 10 - Colonne 526
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Titre de l'article : MARIE DE SAINT-JOSEPH, carmélite déchaussée, 1548-1603.
Début de l'article :
— Maria naquit en 1548. Sur son lieu de naissance et le nom de ses parents, il y a discordance. Selon les uns, elle est née à Tolède de Sebastian Salazar et de Maria de Torres ; selon d'autres, elle serait née à Molina de Aragon et fille de Pedro Valesco et de Maria de Salazar ; d'autres enfin (Villiers, Serrano y Sanz ou José de San Juan de la Cruz, dans El Monte Carmelo, t. 7, 1906, p. 466-468) la confondent avec Maria de San José (d'Avila), soeur de Julian de Avila, l'une des premières carmélites d'Avila, ou avec Maria de San José (Gracian ou Dantisco), soeur de Jeronimo Gracian. Maria connut sainte Thérèse à Tolède en 1562 et le 9 mai 1570 elle prit l'habit des carmélites à Malagon ; elle fit profession le 11 juin 1571. En 1575, elle accompagna sainte Thérèse pour la fondation de Beas et celle de Séville, où elle resta comme prieure. Durant ce priorat on accusa auprès de l'Inquisition les déchaussées de Séville et en 1578 Maria fut destituée et emprisonnée. En juin 1579, elle fut rétablie dans sa charge et en 1580 réélue à l'unanimité. En décembre 1584, elle fonda le couvent de Lisbonne, dont elle fut prieure jusqu'en 1590 (et de 1596 à 1600). Elle lutta avec Anne de Jésus contre Nicolas Doria dans la question des constitutions des carmélites déchaussées et se trouva mêlée à la pénible affaire de Jeronimo Gracian (cf DS, t. 8, col. 920-928). Tout cela fut cause de suites amères. Sur ordre du supérieur général des carmes déchaussés, elle fut en 1603 transférée au couvent de Talavera de la Reina (Tolède), puis à celui de Cuerva, où elle mourut le 19 octobre 1603. Maria de San José est une des plus célèbres religieuses parmi les premières carmélites déchaussées. Dans son Ramillete de mirra, elle raconte ses persécutions. Elle fut très aimée par sainte Thérèse, qui lui écrivit souvent. En contrepartie (Silverio, Historia, t. 8, p. 443), « aucune plume féminine de la Réforme n'a écrit au sujet de la sainte avec autant d'émotion et de sympathie… que Maria en son admirable Libro de recreaciones ». Elle écrivait excellemment en prose et ne manquait pas d'inspiration en poésie. 1) Libro de recreaciones (ms non autographe, Madrid, Bibl. nac. 3508 ; édité par Eduardo de S. Teresa dans

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