Auteur : Teófilo APARICIO LÓPEZ.
 
Tome 10 - Colonne 528
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Titre de l'article : MARIE DE SAINT-JOSEPH, augustine, † 1687.
Début de l'article :

— Maria de San José naquit à Puebla de los Angeles, au Mexique, de parents espagnols, Juan Diaz Yañez Mendieta et Isabel Ruiz ; « ils n'étaient pas riches, mais très vertueux » (A. de Villerino). Dès l'enfance, Maria était très portée vers la solitude ; elle s'adonnait aux exercices et aux oeuvres de piété avec un sérieux peu ordinaire. Désireuse de plus d'obscurité et de pénitence, elle demanda à l'évêque de Puebla, M. Fernandez de la Santa Cruz, l'autorisation d'entrer dans un groupe de « repenties », puis chez les augustines récollettes de Santa Monica, où elle fit profession. Elle se distingua par sa fidélité et sa piété, sa dévotion à la Passion, sa patience dans les épreuves et la maladie, par sa sainte vie. Villerino multiplie d'ailleurs et outrepasse les louanges. Elle mourut en odeur de sainteté le 29 juillet 1687.

Maria de San José écrivit des relations sur sa vie par ordre de ses confesseurs, en particulier, semble-t-il, de Manuel Barros. Ces relations ont servi au dominicain Sébastien de Santander pour rédiger sa Vida, d'où furent extraits des Estaciones. Cet opuscule est écrit dans un langage édifiant et exhortatoire ; il n'en manifeste pas moins des signes de prédilection divine et des faveurs extraordinaires. Les interventions mariales semblent prépondérantes : la Vierge expliquait sa mission de corédemptrice. Aussi les Estaciones invitent-elles à la dévotion mariale en suivant la voie de solitude, de mortification, de patience et de souffrance, en union avec la passion de Jésus-Christ.

A. de Villerino, Esclarecido solar de las religiosas reformadas de N. P. S. Agustín, t. 3, Madrid, 1694, p. 29 svv. — S. de Santander, Vida de la V. M. Maria de San José.., Mexico, 1723 ; extrait : Estaciones que la Soberana Emperatriz de los cielos, María Santísima, anduvo y enseñó a la V. M. María de San José.., Puebla de los Angeles, 1743. — G. de Santiago Vela, Ensayo de una biblioteca ibero-americana, t. 7, El Escorial, 1925, p. 182-184.

Teófilo APARICIO LÓPEZ.

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