Auteur : Henri DE GENSAC.
Tome 10 - Colonne 535
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Titre de l'article : MARIE DE LA TRINITÉ, carmélite déchaussée, 1570/1-1656.
Début de l'article :
— Née à Paris en 1570 (ou 1571), Marie de Sevin appartenait à une famille favorable à la Ligue. Élevée dans une austère piété, ayant perçu très tôt l'appel de Dieu, elle accepta néanmoins le mariage avec le baron du Coudray, qui mourut après un an et quelques mois d'union. Revenue à ses désirs de vie religieuse, la jeune veuve fréquentait chez Madame Acarie et fit connaissance avec R. Beau-cousin, puis Bérulle, à l'époque où l'on songeait à l'implantation en France des carmélites déchaussées (cfsupra, col. 486). Elle s'adonnait à l'oraison et à des pratiques de charité et de pénitence parfois héroïques, tout en lisant les oeuvres de sainte Thérèse (1601). Admise à Paris, le 21 novembre 1604, parmi les premières novices d'Anne de Jésus, elle fit profession le 24 décembre 1605, sous le nom de Marie de la Trinité. Sous-prieure au carmel d'Amiens (1606) et à celui de Rouen (1609), dont elle fut bientôt prieure, ainsi qu'à Pontoise, elle fonde le monastère de Dieppe en 1615. Durant son priorat à Bordeaux, elle ouvre le carmel de Saintes (1617) et le second de Bordeaux (1618). Tandis qu'elle se trouvait prieure à Toulouse, ce fut le tour de Narbonne (1620), Lectoure (1623), Agen (1628) et Auch (1630). Demeurant désormais dans ce monastère qu'elle gouverna
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