Auteur : Raymonde RÈGUE.
Tome 10 - Colonne 553
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Titre de l'article : MARIE-EUGÈNE DE L’ENFANT-JÉSUS, carme déchaux, 1894-1967.
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Institut Notre-Dame de Vie. — 3.
Écrits.
. Vie.
Abrégé de la vie de saint Jean de la Croixlui avait donné de découvrir sa vocation de façon impérative. C'était dans la nuit du 13 au 14 décembre 1920, anniversaire de la mort du saint ». Il entre au carmel d'Avon, près de Fontainebleau, le 24 février 1922 et fait sa profession le 11 mars 1923. Durant le noviciat, il s'imprègne de la doctrine de sainte Thérèse d'Avila. A Lille, où il réside de 1924 à 1928, il prend la direction du bulletin « Le Carmel » (qui deviendra une revue). Dans l'ambiance de la canonisation de Thérèse de Lisieux (1925), de la proclamation de saint Jean de la Croix docteur de l'Église (1926), la préparation de nombreux triduums qu'il prêche en ces occasions l'enrichit d'une familiarité peu commune avec leur enseignement. Dès 1928, il est successivement prieur de trois monastères dans le midi de la France avant d'être élu définiteur général au chapitre de 1937. Hormis la période de la seconde guerre mondiale, il réside comme tel à Rome jusqu'au chapitre de 1955 ; il est ensuite élu trois fois supérieur de la province d'Avignon-Aquitaine. En 1948, Pie XII l'avait nommé visiteur des carmélites déchaussées de France ; en 1953, il entreprit d'organiser leurs fédérations de monastères conformément aux instructions de la constitution
Sponsa Christi.Vicaire général de l'ordre en 1954, il mène à bien l'établissement des fédérations, innovation alors discutée. A partir de 1961, il réside à l'Institut de Notre-Dame de Vie qu'il avait fondé en 1932 à Venasque (Vaucluse). C'est là où il meurt le 27 mars 1967.
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