Auteur : Marie-France PHILIPPONNAT.
 
Tome 10 - Colonne 594
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : MARIE-THÉRÈSE DE SOUBIRAN (bienheureuse), fondatrice, 1834-1889.
Début de l'article :
— 1. Vie et écrits. — 2. Spiritualité.
1. Vie et écrits.
— Sophie-Thérèse de Soubiran La Louvière naquit à Castelnaudary le 16 mai 1834, dans une ancienne famille de l'Albigeois. Élevée par des parents très chrétiens, elle reçoit dès l'enfance des grâces de prière et fait, en novembre 1848, le voeu de 595 virginité. En septembre 1854, elle sacrifie son désir du Carmel pour réaliser le projet d'un béguinage conçu par son oncle, le chanoine Louis de Soubiran. Rapidement le béguinage prend une orientation nettement religieuse. En mai 1864, Sophie, appelée désormais Thérèse, est rendue certaine, au cours d'une retraite de trente jours faite avec le jésuite Paul Ginhac (cf DS, t. 6, col. 393-395), qu'elle est appelée à fonder une congrégation dont le nom « Marie Auxiliatrice » indique l'esprit et le but : concilier les nécessités d'un apostolat au service des jeunes filles les plus défavorisées avec les exigences de la vie contemplative. Le 7 juin, elle fait un voeu spécial de désappropriation, de sorte que « pour Marie Auxiliatrice et pour moi Notre Seigneur me soit tout », envisageant même la possibilité d'être rejetée un jour de sa congrégation (Notes, p. 69-70, 77-78). En juillet 1864, ses compagnes, accueillies à Toulouse par l'archevêque Julien Desprez, ouvrent la première « maison de famille » et continuent l'adoration nocturne commencée à Castelnaudary en 1862. En novembre 1868, Pie IX approuve les Constitutions ; en 1869 se succèdent les fondations d'Amiens et de Lyon, puis celles de Bourges (1871), Paris (1872), Angers (1873). En 1874, c'est l'épreuve. Marie-Thérèse est accusée par son assistante, Marie-François, femme intrigante et ambitieuse, d'être la cause de la ruine imminente de la congrégation. Sur le conseil de Charles de la Tour d'Auvergne, alors évêque de Bourges, et de P. Ginhac, tous deux trompés par les manoeuvres de l'assistante, Marie-Thérèse donne sa démission et se voit contrainte de quitter sa congrégation. Après un séjour de sept mois à l'hôpital de Clermont-Ferrand, elle est acueillie. en septembre 1874, dans la congrégation eudiste de Notre-Dame de Charité (cf DS, t. 8, col. 488 svv), où elle fait profession le 29 juin...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 4 pages.