Auteur : Otto WERMELINGER.
Tome 10 - Colonne 610
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Titre de l'article : MARIUS MERCATOR, écrivain antihérétique, 5e siècle.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres. — 3.
Doctrine.
Mario Mercatore polemista, p. 15-16). Ses relations avec Augustin et le tribun-notaire Dulcitius (cf Augustin,
De octo Dulcitii quaestionibus3, 2 ;
Epist.193) ne supposent pas nécessairement une origine africaine. Dulcitius ne vint pas en Afrique avant 420 (Augustin,
Epist.204) ; quant à la rencontre avec Augustin, elle eut lieu vraisemblablement à l'occasion d'un voyage d'étude théologique, après les invasions et avant 418 ; un tel voyage n'avait rien d'extraordinaire, comme le prouve celui de Julien d'Éclane, qui séjourna quelque temps à Carthage (Augustin,
Opus imperfectumV, 26 ;
Epist.101, 4). Les raisons que donne J. Garnier (PL 48, 15-16 et 278cd : connaissance de détails précis sur la vie de Julien) pour une origine sud-italienne ou campanienne méritent considération. Mercator est sûrement un latin (cf
Acta conciliorum oecumenicorum, t. 1, vol. 5, 1 = ACO, p. 29, 2), un laïc cultivé, féru de théologie (ACO, p. 7, 13 ; Augustin,
Epist.193, 2) et familier des classiques latins (témoignages dans S. Prete,
op. cit., p. 19, n. 39). En 418-419, il est à Rome (Augustin,
Epist.193 ; Jérôme,
Epist.154, 3) et assiste à une discussion menée par Julien (ACO, p. 13, 23-29). Dans la phase finale de la querelle pélagienne, son intérêt théologique se concentre sur la question de la mort comme suite du péché d'origine et celle du baptême des enfants. Ses trois lettres à Augustin et ses deux livres sur ce sujet (le second rassemblait des
testimoniacontre les pélagiens) n'ont pas été conservés (cf Augustin,
Epist.193, 1). La lettre 154, 3 de Jérôme laisse entendre qu'il appartenait à ce groupe de théologiens romains, lié à Jérôme, qui préparait pour la condamnation de Pélage et de Célestius des documents utilisés en partie par la
Tractoriadu pape Zosime (O....
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