Auteur : Hein BLOMMESTIJN.
 
Tome 10 - Colonne 615
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Titre de l'article : MARIUS DE SAINT-FRANÇOlS, carme, 1626-1695.
Début de l'article :
— Marius Van Ballaert naquit à Bruxelles le 2 mai 1626. Des onze frères et soeurs de la famille trois devinrent prêtres séculiers, trois franciscains et deux carmes (Marius et Michel de Saint-Augustin, le biographe de Marie Petyt ; voir leurs notices), les trois filles se firent religieuses ou béguines. Le 26 juin 1645, Marius faisait profession et Michel célébrait sa première messe. Le 11 juin 1650 Marius était ordonné prêtre. En comparaison de la vie mouvementée de son frère Michel, Marius eut une existence tranquille et assez effacée. En 1659, il remplace Michel comme prieur à Malines ; à ce titre, il fonde en 1662 la quatrième cellule de l'ermitage de Liedekercke. De 1663 à 1674 il demeure à Bruges : en 1663 prieur, en 1667 confesseur des carmélites et en 1670 supérieur des jeunes profès. En 1674, il est de nouveau prieur à Malines, puis sous-prieur. En 1677, il assiste Marie Petyt dans sa dernière maladie. De nouveau prieur à Bruges de 1681 à 1684, il meurt à Bruges le 2 novembre 1695. Marius de Saint-François est l'auteur de deux ouvrages spirituels : Fonteyn-Adere des Levens, straelende tot schoone onderwysinghen van een godvruchtigh innigh leven (Source de vie rayonnante de beaux enseignements pour une vie dévote et intérieure), Anvers, 1655 ; Onderwysingen om te leeren Mediteren, Ende te komen tot de Contemplatie. Getrocken uyt de Leeringen van de Heylige Seraphynsche Maghet ende Moeder Theresia van Jesus ende andere (Enseignements pour apprendre la méditation et arriver à la contemplation), 2e éd., Bruges, 1695. On lui attribue des Incitamenta devotionis ad S. Josephum Sponsum Deiparae (en flamand), mais cet ouvrage inconnu est aussi attribué à Isidore de Saint-Gilles (DS, t. 7, col. 2103-2104). Les deux ouvrages connus de Marius sont écrits pour les commençants et traitent de la prière. Outre une méthode de prier et de méditer, l'auteur propose des conseils sur la mortification et l'anéantissement, sur les consolations sensibles et les désolations. Sans prétendre proposer une doctrine personnelle, il essaie de présenter une synthèse des autorités spirituelles de son milieu. L'introduction de la Fonteyn-Adere se réfère à Bernard de Clairvaux, Thérèse d'Avila, Marie-Madeleine de Pazzi, Jean de la Croix, Jean de...

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