Auteur : Jozef MAJKOWSKI.
 
Tome 10 - Colonne 625
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Titre de l'article : MARKIEWICZ (BRONISLAS, BONAVENTURE), prêtre, fondateur des michaélites, 1842-1912.
Début de l'article :
— Né le 13 juillet 1842 à Pruchnik près de Przemyśl (Pologne) dans une famille bourgeoise, Bronislas Markiewicz, après son baccalauréat (1863), entre au séminaire diocésain de Przemyśl. Ordonné prêtre en 1867, il est vicaire à Harta puis à la cathédrale de Przemyśl. Il suit des cours de philosophie aux universités de Lwów et de Cracovie (1874-1875). Curé de Gać (1875-1877), puis à Blazowa (1877-1882), il devient professeur de théologie pastorale et d'homilétique au séminaire de Przemyśl (1882-1885). En 1885, il se rend en Italie avec l'intention d'entrer chez les théatins ; mais, après avoir rencontré Don Giovanni Bosco, il se fait salésien (1886). Revenu d'Italie en 1892, il est nommé curé de Miejsce Piastowe (diocèse de Przemyśl). Son presbytère devient une maison d'accueil pour orphelins et enfants abandonnés. Par suite de malentendus avec sa congrégation au sujet de cet établissement, Markiewicz en est exclu (1897). En 1898, il fonde la société « Tempérance et travail » et publie un bulletin sous le même titre. Beaucoup de ses pupilles aspirent au sacerdoce (45 sur 250 en 1902). A partir de 1902, il s'attache à la fondation d'un institut religieux, avec ses branches féminine et masculine, qui serait voué à l'éducation des enfants abandonnés, sous le patronage de saint Michel Archange ; il se heurte à l'incompréhension et à l'opposition de son évêque Jozef Pelczar. Markiewicz meurt à Miejsce Piastowe le 29 janvier 1912. La branche masculine de la congrégation des michaélites 626 reçut l'approbation canonique diocésaine en 1921 ; la branche féminine en 1928. La vie spirituelle de Markiewicz se nourrit de la spiritualité ignatienne à travers ses auteurs préférés les jésuites polonais Nicolas Lancicius, Gaspard Druzbicki et Stanislas Fenicki (DS, t. 9, col. 180-186 ; t. 3, col. 1723-1736 ; t. 5, col. 170-172). Mais elle est aussi marquée par d'autres écoles : celles d'Alphonse de Liguori, des théatins (L. Scupoli), de François de Sales et de Don Bosco. Elle se base sur le principe du service de Dieu dans l'humilité et trouve son expression concrète dans la pauvreté et le service des pauvres. Elle développe une particulière dévotion envers le Sacré-Coeur de Jésus, et la Vierge Marie sous ses vocables d'Immaculée-Conception et de Reine de...

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