Auteur : Willibrord-Christian VAN DIJK.
 
Tome 10 - Colonne 675
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Titre de l'article : MARTIAL D’ÉTAMPES, capucin, 1575-1635.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Jean Raclardy est né à Étampes, près de Fontainebleau, le 22 juillet 1575. Certaines sources disent qu'il était prêtre et avait étudié en Sorbonne avant d'entrer au noviciat des capucins, ce qui est peu probable, car il fut admis en 1597, à Orléans, où il eut pour gardien Benoît de Canfield. Il fit profession le 29 juin 1598 entre les mains d'Honoré de Paris. Gardien de Troyes en 1611 et de Meudon en 1613-1614, il commence cette année-là sa carrière ininterrompue de maître des novices (Meudon, Paris Saint-Jacques, Troyes ou Amiens en 1634). Il est aussi confesseur des capucines de Paris (1630) puis d'Amiens (1632), où il meurt le 19 juin 1635. Affable et distingué, Martial est connu comme un religieux austère et contemplatif. On lui attribue des miracles de guérison, et la connaissance de l'avenir plusieurs fois révélée et vérifiée. Il aimait suggérer à ses novices la vocation missionnaire.
2. Œuvres.
— Martial a peu publié ; sa bibliographie est pourtant imprécise, car on a imprimé des ouvrages sous son nom mais sans son consentement ; on lui en a attribué d'autres, qui sont perdus ou difficiles à identifier. C'est le cas de la Croix spirituelle (Paris, N. Frémiot, 1634), signalée par Bernard de Bologne, et du Traité de la perfection religieuse (Paris, N. Frémiot, 1635). On pourrait attribuer à Martial avec une réelle probabilité les textes qui accompagnent le Traicté très facile pour apprendre à faire oraison (dans les éditions de 1671, 1682 et 1722) : 1) Traité de la confession pour les âmes religieuses (1671, p. 238-277 ; 1682, p. 243-284 = traité 9e), 2) Traité de la croix spirituelle qui est l'oraison et la mortification unies ensemble (p. 277-299 ; p. 285-304 = traité 10e), 3) Exercice du silence (intérieur) pour estre tout uny et absorbé en Dieu seul (p. 300-330 ; p. 305-337 = traité 11e ; rééd. par Flavien de Blois, Le Mans, 1896, 28 p.), 4) Indulgences que les religieux peuvent gagner… (p. 331-352 ; p. 338-351 = traité 12e). Non seulement...

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