Auteur : Alphonse CHOPIN.
 
Tome 10 - Colonne 702
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Titre de l'article : MARTIN (GABRIEL), missionnaire de Sainte-Thérèse, 1873-1949.
Début de l'article :
— Né à Chavagnes-en-Paillers (Vendée), le 21 avril 1873, Gabriel Martin fait ses études au petit séminaire de son bourg natal, puis au grand Séminaire de Luçon. Prêtre le 19 décembre 1896, professeur au collège Richelieu à Luçon, vicaire à Notre-Dame des Sables-d'Olonne et à Notre-Dame de Fontenay-le-Comte, il est chargé le 27 septembre 1904 de l'oeuvre des missions et retraites paroissiales. Ses prédications, qui connaissent un grand succès dans la partie nord du diocèse, rencontrent plus de difficultés dans le sud, très marqué par le laïcisme. Pour l'évangélisation de cette région (Plaine et Marais poitevin), il fonde, en 1921, les « Missionnaires de la Plaine », établis par Mgr G.-L. Garnier en 1928 en congrégation religieuse diocésaine, l'évêque de Luçon en étant de droit le supérieur. Ajoutons que de 1924 à 1927 il participe à l'organisation de la défense religieuse préconnisée par la Fédération nationale catholique fondée par le général de Castelnau. 703 En 1908, la lecture de l'Histoire d'une âme avait été pour lui une rencontre décisive avec Thérèse de l'Enfant-Jésus. Il deviendra le propagateur de son message, en liaison étroite avec les propres soeurs de la carmélite. En 1924, pour donner aux Missionnaires de la Plaine des auxiliaires féminines, il fonde, avec Béatrice Douillard, les Missionnaires de l'Amour miséricordieux (aujourd'hui Oblates de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus). Leur institut, érigé à Lisieux en 1933, est, depuis 1965, de droit pontifical. Dans une pensée analogue à celle qui inspira la Mission de France et pour étendre aux diocèses les plus déchristianisés l'action des Missionnaires de la Plaine, il obtient en 1947 de l'évêque de Luçon la permission de prendre avec lui quelques-uns de ses confrères vendéens pour fonder à Bassac, en Charente, une nouvelle congrégation, les Missionnaires de Sainte-Thérèse, établie par l'évêque d'Angoulême en 1948. C'est là qu'il mourut le 14 octobre 1949. Tout, dans la vie de G. Martin, est marqué par la spiritualité thérésienne. « Il y a deux pôles d'attraction dans ma vie, l'appel des âmes les plus délaissées et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ». Il n'a pas eu connaissance, sinon de façon fragmentaire et grâce à ses relations...

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