Auteur : Jean-Pierre MASSAUT.
Tome 6 - Colonne 64
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Titre de l'article : GAGUIN (ROBERT), trinitaire, 1433-1501.
Début de l'article :
— 1. Réformes monastiques. — 2.
Humanisme. — 3.
Défense de l'Immaculée Conception.Né à Calonne, sur la Lys, aux confins de la Flandre et de l'Artois, en 1433, mort à Paris le 22 mai 1501, Robert Gaguin reçut sa première instruction au couvent des trinitaires de Préavin, près d'Hazebrouck. C'est là, sans doute, qu'il entra dans l'ordre, avant de venir poursuivre ses études à Paris en 1457. Il sera supérieur des maisons de Grandpré, Verberie, Tours et de Saint-Mathurin de Paris. Robert Gaguin se présente comme la figure la plus marquante du mouvement humaniste
esiècle à Paris. Les nombreuses charges qu'il occupa dans son ordre, dont celle de général à partir de 1473, les missions diplomatiques, toutes malheureuses, que lui confièrent Louis XI et Charles VIII, l'amenèrent à voyager en Espagne, en Allemagne, en Angleterre et en Italie, où il rencontra le cardinal Bessarion, Marsile Ficin, Pic de la Mirandole. A Paris, où il résidait habituellement, il fut un des personnages les plus importants de l'université, dont il était l'orateur officiel ; docteur en droit canon en 1480, il fut élu doyen de la faculté de décret dès 1483 et de nouveau en 1487. Le rôle de Gaguin, dans la vie religieuse, intellectuelle et spirituelle de son temps, se mesure moins à ses oeuvres proprement dites qu'à sa correspondance. Il fut avant tout un animateur.
Gaguin et les réformes monastiques.
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