— Né à Lesneven (Finistère, France), le 21 août 1880, Alexandre Masseron devint orphelin à treize ans. Licencié ès lettres en 1902, il s'oriente vers le droit. Avocat au barreau de Brest, marié en 1906, il commence à s'intéresser au franciscanisme et à Dante, qui l'occuperont toute sa vie. Dès 1934 et jusqu'à sa mort, il collabore aux Amis de saint François et aux Études franciscaines.

Maire adjoint de Brest en 1940, il prend courageusement la défense de ses concitoyens. Après la guerre, il habita à Porspoder (Finistère). Il abandonna le barreau en 1958 et mourut le 9 juin 1959.

L'oeuvre de Masseron est abondante, particulièrement sur Dante, l'iconographie et l'hagiographie ; à ces titres elle concerne la spiritualité.

Nous retiendrons parmi ses ouvrages, outre la traduction française de La Divine Comédie (4 vol., Paris, 1947-1950 ; 3 vol., 1964) : Les énigmes de la Divine Comédie (Paris, 1922) ; — Les exemples d'un ermite siennois (1924 ; il s'agit de Philippe Agazzari, DS, t. 1, col. 250) ; — Légendes franciscaines (1927) ; — Les Franciscains (coll. Les grands ordres monastiques, 1931 et 1968) ; — La patience (1942) ; — Les Fioretti de saint François (1942, 1946, 1953) ; — Dante Alighieri, le grand poète qui tant aima saint François (1946) ; — Dante et saint Bernard (1953) ; — Saint François.., oeuvres latines et Cantique de Frère Soleil (1959) ; — Paroles mémorables de saint François… (1960).

Vies des saints Antonin † 1451 (Paris, 1926), Christophe (1933), Antoine de Padoue (1941), Yves (1952), et Saint Jean-Baptiste dans l'art (Grenoble, 1957).

J. Jacquinot, Deux grands disparus… Al. Masseron, dans Amis de saint François, n. 80, 1959, p. 2.

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