Auteur : Maurice LALLET.
 
Tome 6 - Colonne 71
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Titre de l'article : GALEN (GALEN, VAN GALEN, VAN DER GALEN, MATTHIEU), prêtre, 1528-1573.
Début de l'article :
— Né à West-Cappel (Belgique) en 1528 d'une famille pauvre, Matthieu Galen fit ses humanités à Gand et poursuivit ses études à l'université de Louvain : maître ès arts en 1549, il est licencié en théologie entre 1556 et 1559. A cette date, il est appelé comme professeur de théologie à l'université de Dillingen ; il y reste jusqu'en 1563 et commence à publier ses nombreux ouvrages. Rentré aux Pays-Bas, il enseigne dès la fin de 1563 et jusqu'à sa mort dans la jeune université de Douai ; chancelier en 1571, il meurt à Douai le 15 septembre 1573. Il avait participé au concile des évêques de la province ecclésiastique de Cambrai (1565), au moins par une homélie que Mansi a conservée (t. 33, col. 1474-1482). Galen avait été attiré par la vie religieuse, peut-être pendant qu'il séjourna comme étudiant chez les Frères de la vie commune de Gand. Thomas Stapleton, dans l'éloge funèbre qu'il fit de Galen, le présente comme un prêtre de haute vertu et un maître spirituel recherché. L'un de ses soucis fut la formation morale et spirituelle de ses étudiants : il institue pour eux une catéchèse dominicale obligatoire, compose des prières et des méditations « à l'usage des fidèles qui assistent à la sainte messe », etc. Les catéchèses existent manuscrites à la bibliothèque de Douai ; l'élève de Galen, André du Croquet (Croquetius), devenu bénédictin à l'abbaye de Hasnon, en a donné une édition fort remaniée : Catecheses christianae (Douai, 1574, 1575 ; Lyon, 1593, 1600). — Theoriae liturgicae, seu preces et meditationes 72 piae iis qui sacro missae intersunt… (en français, s d ; en flamand, Douai, 1566 et 1567 ; puis en latin). Le théologien que fut Galen est peu connu ; sa réputation a souffert des imprécisions, des imperfections et du manque d'ordre de ses ouvrages ; il est cependant le premier maître d'une université qui contribua beaucoup à la réforme catholique des Pays-Bas. Parmi ses ouvrages que mentionne Foppens, retenons ceux qui illustrent la variété de son oeuvre : Galen édite pour la première fois les Areopagitica d'Hilduin (Cologne, 1563 ; Paris, 1565, avec deux admonitions au clergé de Tournai « sur les périls du temps ») ; il aurait aussi édité

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