— Né dans le Péloponnèse (on ignore en quel lieu et à quelle date), Manuel entra dans la vie monastique sous le nom de Maxime. En 1590, il apparaît comme disciple de Mélèce Pègas,
Son populaire « Enchiridion contre le schisme des papistes » (édité, avec une préface, par le patriarche Dosithée de Jérusalem, Bucarest, 1690) attaque les latins sur les points discutés au concile de Ferrare-Florence. Son « Discours diffamatoire contre Denys » est inspiré par une virulente polémique personnelle contre Denys Skylosophos (éd. D. M. Sarros, dans Ἡπειρωτιϰὰ Χρονιϰά, t. 3, 1928, p. 169-210). On connaît encore de lui quelques lettres, des traductions en grec moderne des Psaumes et de péricopes néotestamentaires, des discours ascétiques de saint Basile et du « Commentaire de l'Apocalypse » d'André de Césarée (cf H. R. Willoughby, A unique miniatured Greek Apocalypse, dans Byzantion, t. 14, 1939, p. 155-178).
Deux recueils sont restés inédits : « Soixante-quatre homélies pour les dimanches de toute l'année » et « Syllogè de nombreux passages de l'ancien Testament attestant l'économie de l'Incarnation ».
DTC, t. 10, 1927, col. 463-464. — LTK, t. 7, 1962, col. 211. — « Encyclopédie religieuse et morale » (en grec), t. 8, p. 637-638. — « Hellènika », t. 25, 1972, p. 106-108.
[...]