Auteur : Alfredo SÁENZ.
Tome 10 - Colonne 852
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Titre de l'article : MAXIME DE TURIN (saint), évêque, † 408/423.
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Œuvres. —3.
Doctrine.
De viris illustribus41, éd. E. C. Richardson, TU 14, 1, 1896, p. 76-77). Ce témoignage fut communément accepté jusqu'au 16
esiècle ; on découvrit alors la signature d'un Maxime, évêque de Turin, dans les actes des conciles de Milan en 451 et de Rome en 465 (Mansi, t. 6, col. 143c ; t. 7, 965-966). Tout en faisant l'hypothèse de deux Maxime, Baronius estima que Gennade avait fait une erreur et plaça la mort de l'auteur après 465 (
Annales ecclesiastici, t. 6, Rome, 1607, p. 128). Mais les historiens de l'Église du Piémont n'acceptèrent pas aisément cette solution ; selon F. Savio, il faut admettre l'existence de deux évêques homonymes : Maxime I, auteur des homélies et premier évêque de 385 à sa mort, Maxime II, signataire des actes conciliaires (
Gli antichi vescovi d'Italia… Il Piemonte, Turin, 1898, p. 283-295). Cette opinion qui s'accorde avec le contenu des homélies, est généralement admise aujourd'hui. Les homélies permettent de conclure que Maxime est né hors de Turin ; il semble avoir passé une partie de sa vie à la campagne (cf
Sermo66, 2-3). A trois reprises, il fait allusion à des absences de la ville (19, 1 ; 79 ; 89). On peut aussi reconstruire le climat de l'époque et du lieu : le christianisme y coexiste avec un paganisme qui ne se résigne pas à céder ; les fidèles, surtout ceux des campagnes, se détachent difficilement des coutumes idolâtriques ; à l'intérieur de la communauté, on trouve aussi des hérétiques, ariens surtout, terrés comme des renards pour dévorer les poussins de la mère Église
Italie, DS, t. 7,...
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