Auteur : Raymond DARRICAU.
Tome 10 - Colonne 856
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Titre de l'article : MAXIMIEN DE BERNEZAY (BERNEZAI), frère mineur récollet, 17e siècle.
Début de l'article :
— En dépit des recherches, la vie de ce récollet de la province d'Angers reste inconnue. Nous possédons de lui unTraité de la vie intérieure(Orléans, 1679), qui fut souvent réimprimé. L'auteur a eu l'intention de rappeler la doctrine sur la vie spirituelle en se référant aux Pères et aux docteurs, spécialement aux saints Augustin, Thomas d'Aquin, François de Sales (« le grand directeur de nos jours », t. 1, p. 219) et Thérèse d'Avila, mais d'abord à l'Écriture : le
Traitéest tout paulinien. L'exposé, clair et précis, constitue un excellent guide, qui n'a pas vieilli. Ce
Traité(d'après la 3
eédition, 1687) se divise en deux volumes publiés ensemble et paginés séparément et comprend trois parties : la première sur la vie intérieure proprement dite, la seconde sur l'oraison, ses méthodes et ses actes ; la troisième a pour thème la Passion et offre trois considérations journalières sous le titre de
Méditations sur les principaux mystères de la Passion… pour tous les jours de la semaine.1° Pour Maximien, « la vie intérieure est une participation et un écoulement de la vie de Jésus-Christ » dans l'âme fidèle, une imitation de la vie divine « aussi parfaitement que la fragilité humaine le peut permettre » (t. 1, p. 4). Dès lors, « toute notre application doit être de nous procurer une vie si précieuse et de conserver ce trésor avec tous les soins possibles, puisque les biens
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