Auteur : Ernesto PIACENTINI.
 
Tome 10 - Colonne 859
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Titre de l'article : MAXIMILIEN-MARIE KOLBE (bienheureux), frère mineur conventuel, 1894-1941.
Début de l'article :
— Né le 8 janvier 1894, à Zdúnska-Wola, près de Lodz, en Pologne, Raymond Kolbe entra en 1907 au séminaire, puis au noviciat des franciscains conventuels de Lwów, et fit profession le 5 septembre 1911, sous le nom de Maximilien. En 1912, il est envoyé à Rome où il étudie à l'Université grégorienne et au Seraphicum. Il fait ses voeux solennels le 1er novembre 1914, et ajoute à son nom celui de Marie. C'est à Rome qu'il 860 institue, le 16 octobre 1917, avec six confrères, la « Milice de l'Immaculée », mouvement marial au service de l'Église dans le monde. Prêtre le 28 avril 1918, il revient en Pologne en 1919 docteur en philosophie et en théologie et enseigne la philosophie et l'histoire de l'Église au couvent de Cracovie. Malgré l'incompréhension de son entourage et bien que tuberculeux, il continue à propager la Milice de l'Immaculée, fonde les premiers Cercles marials et lance, en janvier 1922, la publication mensuelle Rycerz Niepokalanj (Le Chevalier de l'Immaculée). En 1927 il crée à Teresin, près de Varsovie, la Cité de l'Immaculée (Niepokalanów), centre de vie religieuse et d'apostolat par la presse, qui devint une véritable cité monastique groupant, en 1937, 762 religieux dont 527 frères profès appliqués à l'édition de nombreux périodiques, parmi lesquels « Le Chevalier de l'Immaculée » (750 000 exemplaires en 1939). De 1930 à 1936, il est au Japon où il construit, en 1931, à Nagasaki, une seconde cité de l'Immaculée (Mugenzai-no-Sono) et jette, en Asie, des bases pour d'autres fondations. Déporté en Allemagne avec ses frères, le 19 septembre 1939, puis libéré, il fut arrêté de nouveau le 17 février 1941 et envoyé, le 29 mai 1941, au camp de concentration d'Auschwitz. Là il s'offrit à la place d'un père de famille condamné à mort avec neuf autres prisonniers. Enfermé dans un bunker pour y mourir de faim, il soutient et réconforte ses compagnons, et meurt le dernier, le 14 août ; son corps passa le lendemain au four crématoire. Maximilien a été béatifié le 17 octobre 1971. Théologien, mystique et apôtre, sa vie a trouvé son unité dans son culte chevaleresque pour l'Immaculée. Sa doctrine mariale, que l'on peut reconstituer à partir de ses écrits, en particulier de notes laissées en vue de la...

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