Auteur : Paul BAILLY.
Tome 6 - Colonne 80
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Titre de l'article : GALLIFFET (JOSEPH DE), jésuite, 1663-1749.
Début de l'article :
— 1. Vie et oeuvres. — 2. «
L'excellence de la dévotion au Coeur adorable de Jésus-Christ».
Vie et oeuvres.
L'excellence de la dévotion.., Lyon, 1743, 2
ep., p. XVIII). Ensuite, il enseigne la grammaire à Avignon (1682-1685) et fait sa théologie à Avignon, Dôle et Lyon. Lui-même a noté l'événement qui marqua son troisième an de noviciat à Lyon (1690) : « En servant les malades à l'hôpital, je pris une fièvre maligne qui me réduisit en peu de jours à la dernière extrémité… Un de mes amis, que nous regardions comme un saint, se sentit inspiré d'aller devant le Saint-Sacrement et d'y faire un voeu pour ma guérison. Il promit à Jésus-Christ que, s'il lui plaisait de me conserver la vie, je l'emploierais toute entière à la gloire de son sacré Coeur. Sa prière fut exaucée… J'ignorais le voeu qu'on avait fait à mon insu, mais le danger passé il me fut donné par écrit. Je le ratifiai de tout mon coeur » (
ibidem, p. XVIII-XIX). Cet ami, contemporain de Galliffet au noviciat et en théologie, était Jean Croiset (DS, t. 2, col. 2557-2560), alors en relations épistolaires avec Marguerite-Marie Alacoque qui l'avait prié d'écrire un ouvrage sur le Sacré-Coeur. En 1691, Galliffet est envoyé au collège de Vesoul : successivement préfet des classes, professeur, père spirituel, économe et recteur, il y dirige aussi la congrégation mariale des artisans. En même temps, ayant lu un mémoire sur la vie de Marguerite-Marie († 17 octobre 1690), il compose un traité destiné à propager le culte du Sacré-Coeur, mais, on le verra, la publication en fut retardée. Cependant, il se révèle homme...
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