Né à Livourne en 1671 d'une famille juive, Paul Medici se convertit au christianisme peu après ses vingt ans et devint un ardent prédicateur de la foi en Italie centrale. Théologien du grand duc de Toscane, il enseigna l'hébreu à l'académie de Florence et mourut à Livourne le 18 septembre 1738. Ses publications dans l'ensemble portent sur des thèmesb ibliques, et ont une visée apologétique au regard de ses anciens coreligionnaires ; certains marquent un souci de la formation du clergé. 1. Apologétique. — 1° Catalogo dé' neofiti illustri usciti… dall'ebraismo e… gloriosi nel cristianesimo.., Florence, 1701. — 2° Les Dialoghi sacri sopra la Divina Scrittura (26 tomes en 14 vol., Venise, 1731-1736) et Dialogo sacro sopra i Vangeli (11 t. en 5 vol., Venise, 1733) commentent, sous forme de dialogues, les principaux textes des livres de la Bible, d'un point de vue presque toujours pastoral, et témoignent d'une vaste érudition hébraïque et patristique ; des éditions partielles en furent publiées : Dialogo sacro sopra l'Apocalisse di San Giovanni (Florence, 1732 ; Venise, 1734) ; Dialogo sacro sopra i dodeci profeti minori (2 vol., Venise, 1737 ; le tome 2, p. 143-157, comporte une Apologia ou réponse au rabbin Adamo Bondi) ; Dialogo sacro sopra i salmi di David (Venise, 1730). — 3° Riti e costumi degli Ebrei confutati (Florence, 1736), d'allure apologétique et riche en renseignements sur le folklore juif ; l'ouvrage eut un réel succès (rééd. : Milan, 1738 ; Venise, 1740, 1752, 1764, 1776, 1788, 1801 ; Turin, 1854) ; il se répandit dans les 903 séminaires italiens ; il répondait au livre de Léon de Modena (Historia de' riti ebraici. Vita et osservanze degl' Hebrei di questi tempi, Paris, 1637). 2. Pour la formation du clergé, Medici publia 1° L'ecclesiastico istruito nel significato de' Misteri dell' ufizio divino e della santa Messa (Venise, 1715), ou commentaire érudit, sous forme de dialogues, sur l'histoire et les rubriques du Bréviaire romain, avec des explications d'ordre ascétique et pastoral tirées de divers auteurs. — 2°

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