Sous le nom de sont parvenus trois écrits sûrement : 1) Apologia, ou plutôt, selon le titre de l'original syriaque, « Melitonis philosophi oratio ad arem » ; 2) De transitu beatae Mariae Virginis, en traduction latine ; 3) Clavis Scripturae, glossaire biblique compilé à partir d'Augustin, Grégoire le Grand, etc.
Cf J. Quasten, Patrology, t. 1, Utrecht-Bruxelles, 1949, p. 247-248 ; trad. franç., Paris, 1955, p. 279-281.
Sur le De transitu, qui a pris de l'importance avec la définition de l'Assomption, voir encore É. Cothenet, Marie dans les Apocryphes, dans Maria, éd. H. du Manoir, t. 7, Paris, 1961, p. 117-148, surtout p. 137-141 ; une nouvelle recension de cet opuscule a été publiée et analysée par M. Haibach-Reinisch, Ein neuer « Trarmtus Mariae » des Pseudo-Melito, Rome, 1962 ; à la différence du texte édité par Tischendorf, elle contient un prologue où « Méliton » fait état de la rédaction antérieure d'un De vita prophetarum, d'un De incarnatione dominica, et lie la composition du De transitu à celle d'un De ecclesia : l'auteur connaissait donc une liste des oeuvres authentiques de Méliton (cf éd. citée, p. 62-63, 88, 113-120).
Sur l'état actuel de la question des Transitus, dont certains pensent pouvoir reculer la date jusqu'au 2e siècle, voir R. Laurentin, Bulletin sur la Vierge Marie, RSPT, t. 58, 1974, p. 78-80, 99-100 ; t. 60, 1976, p. 341-342 ; DS, t. 10, col. 427.
[...]