— Le mot « ménologe » est emprunté au vocabulaire de l'Église orientale. Le ménologe constituait d'abord le recueil des « ménaia » (« mensuels ») ou collection (un volume par mois) contenant les offices des fêtes fixes du rite byzantin : quelques fêtes du Christ et un nombre croissant de fêtes de la Vierge et des saints. Ce ménologe diffère du martyrologe latin en ce que les notices, moins nombreuses, sont plus développées mais tous deux ont pour but le service liturgique d'une communauté particulière. Nous ne présentons pas ici les ménologes orientaux ; on se reportera aux articles SYMÉON MÉTAPHRASTE et SYNAXAIRES. Voir H. Thurston, Menologium, dans Catholic Encyclopedia, t. 10, 1911, p. 191-192. — H. Leclercq, Ménologe, DACL, t. 11, 1933, col. 419-430. — P. Siffrin, Menologion, dans Enciclopedia cattolica, t. 8, 1952, col. 689-690. — O. Volk, Menologion, LTK, t. 7, 1962, col. 276. — F. X. Murphy, Synaxary, dans New Catholic Encyclopedia, t. 13, 1967, p. 880-881. — Menologion, dans Cros-Livingstone, Oxford Dictionary.., 1974, p. 903. (H. Delehaye), Les ménologes grecs, dans Analecta bollandiana = AB, t. 16, 1897, p. 311-329 et t. 17, 1898, p. 448-452. — H. Delehaye, Propylaeum ad Acta SS. novembris, Bruxelles, 1902, p. IV-LXXVI De synaxariis ; cf Le synaxaire de Sirmond, AB, t. 14, 1895, p. 396-434. — H.-G. Beck, Kirche und theologische Literatur.., 1959, p. 251-252, 572-575 (bibliographie). — J. Noret, Ménologes, synaxaires, ménées. Essai de clarificaion d'une terminologie, AB, t. 86, 1968, p. 21-24. Le présent article étudie les collections biographiques des ordres religieux qu'on appelle des « ménologes », et où les notices sont situées au jour anniversaire de la mort, à la manière des martyrologes (cf art. BIOGRAPHIES spirituelles, DS, t. 1, col. 1713-1714). — 1. Origine et évolution. — 2. Lecture d'édification. 1. L'origine et l'évolution de ces ménologes dans les familles religieuses correspond à l'histoire des...

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