Auteur : Constantin BECKER.
Tome 10 - Colonne 1028
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Titre de l'article : MENTZ (GEORGES), jésuite, 1602-1672.
Début de l'article :
— Né le 29 septembre 1602 à Amöneburg (diocèse de Mayence) Georg Mentz (Mentzius) entra le 28 septembre 1620 dans la compagnie de Jésus. En 1636-1637 il enseigna la propédeutique philosophique à Wurtzbourg, puis pendant douze ans la théologie. Il fut recteur des collèges de Fulda, Aschaffenbourg, Mayence, Trèves (1649-1650) et Molsheim (1656-1659). De 1661 à 1668 il enseigna à Bamberg l'Écriture sainte et le droit canonique ; il fut chancelier de l'université à partir de 1668. Il mourut à Bamberg le 30 octobre 1672. Mentz avait consacré au service des prêtres, des étudiants et de membres de la congrégation mariale son activité de prédicateur, d'écrivain ascétique et de traducteur, visant sans se lasser à développer la vie spirituelle.
SonFavus distillans sive medulla davidica(1
ep., Bamberg, 1668, 482 p. in-4° ; 2
eet 3
ep., Francfort, 1669, 490 et 641 p. ; 4
ep., Francfort, 1672) présente cent soixante-trois méditations (parfois fort longues) sur les cent cinquante psaumes ; il les explique selon le sens littéral et selon le sens moral ou mystique d'après l'interprétation des Pères et en donnant de larges citations notamment de saint Augustin et des auteurs modernes. Mentz voudrait renouveler le « gustus devotionis mentisque solatium » (Préface) chez ceux qui récitent les Heures. Il accompagne ses méditations de réflexions ascétiques convenables pour des exhortations ; il insiste sur l'action de grâces et la louange, sur la prière et sur les mystères du Christ. L'érudition de ce beau commentaire spirituel est considérable. Le
De arte patiendi et compatiendi(Fulda, 1670, 2 vol., 650 et 482 p. in-8°) est une « méthode » pour se sanctifier dans la maladie, une préparation à la mort et une manière d'assister les malades, les mourants et les défunts. C'est un tissu d'exemples, d'« industries », d'exercices de dévotion (chemins de croix, rosaires, visites au Saint-Sacrement, etc), d'offices, de prières et d'extraits de livres de piété. Il pourrait illustrer l'histoire de la souffrance et de la mort au 17
esiècle, comme celle des pratiques religieuses et des oeuvres
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