Auteur : Guibert MICHIELS.
 
Tome 10 - Colonne 1038
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Titre de l'article : MERCIER (DÉSIRÉ-JOSEPH), archevêque et cardinal, 1851-1926.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Doctrine.
1. Vie.
— Né à Braine-l'Alleud le 21 novembre 1851, entré en 1870 au séminaire archiépiscopal de Malines, Désiré Mercier est ordonné prêtre le 4 avril 1874. En 1882 il est nommé professeur de philosophie à l'université catholique de Louvain où il avait conquis ses grades : il inaugure la chaire de philosophie thomiste, créée à la demande du pape et il est chargé de la direction du séminaire universitaire interdiocésain Léon XIII. Ce n'est pas le lieu de situer la place de D. Mercier dans le renouveau de la philosophie thomiste durant le quart de siècle où il enseigna. Son influence fut grande, comme le montrent ses biographes et les historiens (voir la bibliographie). Le 25 mars 1906, il est sacré archevêque de Malines et promu cardinal en 1907. Tout au long de son épiscopat, il mettra fortement l'accent sur la formation intellectuelle et spirituelle de son clergé au point d'occuper une « place de choix parmi les maîtres de la vie sacerdotale » (J. de Guibert, RAM, t. 7, 1926, p. 216). Il n'hésitera pas non plus à prendre des responsabilités sociales et politiques, — parfois discutables, souvent audacieuses —, pour une meilleure harmonie des relations entre l'Église et l'État. Son courage patriotique durant la première guerre mondiale lui valut une renommée universelle. De 1921 à 1925 le cardinal prit part aux célèbres « Conversations de Malines » avec Lord Halifax en vue du rapprochement des Églises catholique et anglicane (cf DS, t. 7, col. 51-52, et la bibliographie). Désiré-Joseph Mercier mourut à Bruxelles le 21 janvier 1926 et fut honoré de funérailles nationales.
2. Doctrine.
— Outre ses cours professoraux de philosophie, ses Discours de circonstance et ses nombreuses Lettres pastorales, lesquelles traitent souvent de la vie religieuse des prêtres et des fidèles (voir la bibliographie), D. Mercier a laissé une trilogie : A mes séminaristes (1908), Retraite pastorale (1910), La vie intérieure (1918), qui avec ses Lettres pastorales et son Code abrégé de la vie chrétienne permet de dégager les points saillants de sa vie et de sa pensée...

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