Auteur : Aimé SOLIGNAC.
 
Tome 10 - Colonne 1176
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Titre de l'article : MICHEL CHONIATÈS, métropolite, † vers 1222.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Né vers 1138 à Chonai en Phrygie (d'où le nom de Choniatès ; malgré l'opinion de Stadtmüller, p. 274-278, le désignatif Akominatos semble bien attesté, cf O. Lampsidis, dans Byzantinische Zeitschrift, t. 64, 1971, p. 26-27), dans une famille aisée apparentée au métropolite de la ville (qui fut le parrain de son frère Nicétas, l'historien), Michel termina ses études à Constantinople où il fut élève d'Eustathe de Thessalonique (cf DS, t. 4, col. 1712-1714). Devenu secrétaire de la chancellerie patriarcale, il s'initia aux secrets du gouvernement de l'Église et de l'Empire et fut en relation avec les plus grandes familles de la capitale. Élu métropolite d'Athènes en 1182 (la ville avait alors perdu sa splendeur antique), il eut à rétablir la discipline canonique dans son clergé et à régler maintes querelles avec ses suffragants. Soucieux du bien-être de son peuple, il intervint à plusieurs reprises, mais sans succès, auprès des empereurs Isaac II (1185-1195) et Alexis III (1195-1203) pour obtenir un allègement des impôts et la protection contre les pirates. Lorsque les troupes occidentales de Boniface de Montferrat entrèrent à Athènes en 1209, Michel dut s'exiler, d'abord à Thessalonique (où il prit part à un essai infructueux d'union entre latins et grecs), puis dans l'île de Kéos. En 1217, il se fixa au couvent du Prodromos à Muntinitza (aujourd'hui Bodinitza), près des Thermopyles, où il mourut vers 1222. Disposant d'une bonne bibliothèque qu'il avait 1177 transportée à Athènes et qu'il s'efforça de reconstituer à Kéos, Michel s'intéressa toujours aux études, ce qui explique l'abondance et la variété de son oeuvre. Voir G. Stadtmüller, Michael Choniates, Metropolit von Athen, OC, t. 33, 2, Rome, 1934 ; cité : Stadtmüller (étude fondamentale).
2. Œuvres.
— Michel semble avoir lui-même rassemblé une partie de ses écrits, dans l'ordre chronologique, comme en témoigne la Προθεωρία qui les précède dans le ms 59, 12 de la Laurentienne à Florence et paraît être son oeuvre. Ce ms est à la base de l'édition procurée...

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