Auteur : Pierre DUVIGNAU.
 
Tome 10 - Colonne 1179
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Titre de l'article : MICHEL GARICOЇTS (saint), fondateur, 1797-1863.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Apostolat. — 3. Spiritualité.
1. Vie.
— Né à Ibarre, en Basse-Navarre, le 15 avril 1797, d'une famille très pauvre mais de foi robuste, Michel Garicoïts ne parvient au sacerdoce que par un rude chemin. Tout au long de ses études secondaires, qu'il entreprend à quatorze ans passés, il sert comme domestique, d'abord au presbytère de Saint-Palais, puis à l'évêché de Bayonne. En 1818, il est élève de philosophie au petit séminaire d'Aire, puis commence, en 1819, au grand séminaire de Dax, sa théologie, qu'il achèvera, à partir de 1820, en collaborant comme surveillant et professeur à la restauration du collège de Larressore. Ordonné prêtre à Bayonne le 20 décembre 1823, par Paul d'Astros, évêque du diocèse, il est nommé vicaire à Cambo, où il se signale par sa dévotion au Sacré-Coeur, son zèle et son désintéressement. En 1825, il est envoyé au séminaire diocésain, alors à Bétharram, comme professeur de philosophie, puis de théologie et d'Écriture sainte, enfin comme supérieur. Il y établit la discipline et la piété, et réagissant contre les tendances jansénisantes du clergé, pousse à la communion fréquente. Depuis 1825, il est, et il restera toute sa vie, directeur spirituel, dans leur maison provinciale d'Igon, des filles de la Croix, fondées en 1806 par sainte Jeanne-Élisabeth Bichier des Ages (1773-1838). Il y formera plus de douze cents religieuses. Après le transfert du séminaire à Bayonne, il reste à Bétharram ; poussé par les confidences des évêques inquiets de l'insubordination du clergé, comme par l'exemple des filles de la Croix et les encouragements de leur fondatrice, il conçoit l'idée d'une congrégation religieuse masculine, les Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus, auxquels il infuserait son propre idéal spirituel et qu'il destinerait aux ministères « les plus difficiles et dont les autres ne voudraient pas ». En 1832, il soumet, à Toulouse, son projet aux règles de l'élection de saint Ignace, sous la direction du jésuite Michel Leblanc † 1873. Il revient, convaincu que Dieu l'appelle à cette oeuvre. Dès lors, il va de l'avant, malgré la pauvreté qui 1180 confine au dénuement, l'incompréhension des siens...

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