Auteur : Daniel STIERNON.
Tome 10 - Colonne 1193
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Titre de l'article : MICHEL LE SYNCELLE (saint), hagiographe byzantin, † 846.
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Œuvres.
. Vie.
'hésychia(
Vie, p. 230). On lui confia deux postulants, Théodore et Théophane, les futurs frères
graptoi(« tatoués », en raison des vers ïambiques qui furent gravés sur leur visage pour attester leur refus de l'iconoclasme, cf S. Vailhé, p. 619-623), auxquels il donna l'habit religieux.
Filioqueet de porter secours aux sanctuaires de Jérusalem saccagés par les arabes. Au cours d'une halte à Constantinople au monastère de Chôra, l'ambassade fut surprise et bloquée par l'offensive iconomaque de Léon l'arménien (début 815). Irréductible iconodoule, Michel fut incarcéré à la prison de Phialè, puis, à l'avènement de Michel II (25 décembre 820), exilé au monastère bythinien de Parousias (= Prousias, cf R. Janin,
Les églises et les monastères des grands centres byzantins, Paris, 1975, p. 176). Ramené dans la capitale (octobre 833-834) et de nouveau traduit en jugement par l'empereur Théophile, il passa huit années dans divers cachots de la prison du prétoire. A la mort de Théophile (30 janvier 842), il réintégra sa cellule de Chôra. Il refusa le patriarcat au profit de son ami Méthode (cf
supra, col. 1107-1109), qui le nomma higoumène de Chôra, et en fit son syncelle (
Vie, p. 250). Il mourut le 4 janvier 846, à 85 ans. Les
typikaliturgiques mentionnent sa mémoire les 18, 19 ou plus souvent 20 décembre. L'insertion de son nom dans le
Synodikonest le fait d'interpolateurs sans autorité. Dans la seconde moitié du...
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