Auteur : Antonio GUTIÉRREZ.
 
Tome 10 - Colonne 1206
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Titre de l'article : MICO (JEAN), frère prêcheur, vers 1492-1555.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. 1. Vie. — On trouve le nom de Mico diversement écrit : Micho, Mycho, Micon.., mais la forme la plus usuelle et correcte est Mico. Sa vie est relatée en détail par Francisco Diago (Historia de la Provincia de Aragón.., 1599, cité infra) ; ce récit appelle des mises au point et des compléments. Bien plus que par ses quelques écrits de dévotion, Juan Mico intéresse l'histoire de la spiritualité par son rôle dans la réforme dominicaine en Espagne (cf DS, t. 4, col. 1137-1139 ; t. 5, col. 1485-1487). Né vers 1492 à Palomar (royaume de Valence), d'une famille paysanne, Mico prit l'habit au couvent dominicain de Luchente, puis il alla faire son noviciat à Chinchilla (province dominicaine d'Espagne). Après sa profession, il fut assigné au couvent de Carboneras comme professeur de grammaire, et fit ses études au couvent San Esteban de Salamanque. Il s'y affermit dans l'esprit de la réforme suscitée par Juan Hurtado † 1525 et en sortit brillant théologien. Quand fut créée en 1514 la province dominicaine d'Andalousie, le couvent de Chinchilla y fut rattaché et avec lui Juan Mico, alors rappelé et appliqué à Séville ; ordonné prêtre, il y demeura quelques années. De là, Mico passa à des couvents de la province aragonaise, certainement parce qu'il était originaire du territoire de celle-ci ; il y vécut le reste de sa vie, toujours en des couvents réformés 1207 ou en cours de réforme. En ces années, les dominicains d'Aragon créaient une congrégation réformée destinée à s'étendre à toutes leurs communautés dominicaines. Mico fut nommé le premier prieur du couvent de Gotor fondé en 1520 avec des religieux réformés venant de Castille. Sous son priorat (1522-1525), l'observance prit racine selon les usages de Piedrahita, d'où provenaient les dominicains castillans. De là, le chapitre provincial de Collioure (1528) envoya Mico comme vicaire au couvent de Montalban, fondé en 1525 encore par des castillans de Piedrahita et qui traversait une période difficile ; il y fut en butte à ceux qui s'opposaient à la réforme et à des rivalités entre castillans et aragonais. En vue de fusionner les efforts isolés de réforme, le maître général Francesco Silvestre de...

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