Auteur : Hugues BEYLARD.
 
Tome 10 - Colonne 1225
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Titre de l'article : MILLET (JACQUES), jésuite, 1797-1873.
Début de l'article :
— Né à Brienne-le-Château (Aube) le 21 décembre 1797, Jacques Millet est prêtre et chanoine honoraire de Troyes lorsqu'il quitte son enseignement théologique au grand séminaire de cette ville pour entrer dans la compagnie de Jésus. Reçu au noviciat d'Avignon le 18 novembre 1829, il enseigna d'abord la philosophie à Fribourg (Suisse), puis fut appliqué à la prédication à Vals-près-Le Puy, Nantes, Strasbourg, Rouen, Paris et Metz. Orateur apprécié, il donna beaucoup de retraites sacerdotales. Retiré a la maison du troisième an de Laon en 1866, il y mourut le 7 avril 1873. Outre quelques traités d'apologétique, Millet a laissé des ouvrages de formation spirituelle. S'il n'est peut-être pas l'auteur des conférences de Jésus vivant dans le prêtre.., « par un ancien professeur… de séminaire » 1226 (Paris, 1854), il l'est des très importants remaniements et compléments apportés aux éditions de 1858 et 1870 qui n'ont plus grand-chose à voir avec la première (cf avant-propos de la 4e éd., 1914 ; 7e éd., 1929). A côté de ces considérations, utilisables pour douze journées de retraite mensuelle selon le projet de la première édition, mais qui deviennent un livre complet de formation spirituelle pour les prêtres, d'inspiration sulpicienne et jésuite à la fois, Millet a composé, probablement après 1870 et toujours pour les prêtres, Les trois états du prêtre, tiède, infidèle ou fervent (Bibl. des jésuites de Chantilly, ms 4°-184), séries de considérations pouvant servir de canevas à une retraite. Y sont jointes Les erreurs du temps en matière de religion et la manière de les combattre. Entretiens d'un curé avec ses vicaires (inachevé). Mentionnons encore l'Économie de la Providence divine (Paris, 1860), La science du salut enseigné par Jésus-Christ souffrant (1864), avec une neuvaine de méditations sur la Passion et des notes explicatives, et L'homme surnaturel (1867), ouvrages où l'intention formatrice est évidente. Litterae annuae provinciae Campaniae, 1873, p. 34-36. — Sommervogel, t. 5, col. 1098-1099. — Les établissements des jésuites en France, t. 4, Enghien, 1956, col....

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