Auteur : André DODIN.
Tome 10 - Colonne 1286
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Titre de l'article : MIRAMION (MARIE DE), laïque, 1629-1696.
Début de l'article :
— Née à Paris le 26 novembre 1629, fille de Jacques Bonneau et de Marie d'Ivry, riches marchands, Marie épousa le 26 avril 1645 Jean-Jacques de Beauharnais, sieur de Miramion ; sept mois plus tard, Marie devenait veuve, puis mettait au monde une fille, Marguerite, le 7 mars 1646.
Bussy-Rabutin la demanda en mariage ; rebuté, il la fit enlever près du pont de Saint-Cloud (7 août 1648) ; en vain. Mmede Miramion fit poursuivre son ravisseur en justice, sans résultat. Elle finit par lui pardonner « en vue de Dieu ». Durant quarante-sept ans (1648-1696), la vie de M
mede Miramion est marquée par une recherche tenace, prudente et méticuleuse de l'union à Dieu et aussi par une étonnante diversité d'entreprises destinées à retrouver et à soulager le Christ souffrant dans les pauvres et menacé dans l'existence des enfants et des pécheurs.
François Pallu,Paris, 1934, p. 80, 223), fonde le Refuge-Sainte-Pélagie, quête pour l'Hôpital général, verse des dizaines de milliers de livres pour l'entretien de séminaristes pauvres ou pour la réfection de l'église Saint-Nicolas ; elle gère aussi « la bourse cléricale » de la communauté paroissiale. Le Carmel ne cesse pourtant pas de l'attirer. A partir de 1662, elle travaille à réunir deux communautés, celle des Filles de la Sainte-Famille qu'elle a fondée pour s'occuper des enfants délaissés et celle des Filles de Sainte-Geneviève qui tenait l'école des filles de...
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