— Né à Sienne ou dans les environs vers 1465, on ignore à quelle date Basilio Monaldi entra chez les augustins de la congrégation observante de Lecceto (Sienne) et où il fit ses études, qui lui valurent le titre de maître.

D'après Landucci, chroniqueur peu critique, mais qui utilisa les archives de la congrégation, il fut un excellent prédicateur. Les registres de Gilles de Viterbe et de Gabriel della Volta attestent qu'il fut estimé de ces deux prieurs généraux. Le 30 avril 1503 il fut pour la première fois élu supérieur de la congrégation de Lecceto ; en 1506 il devint procureur de la congrégation à la Curie romaine ; il en reprit le gouvernement en 1510, 1514, 1520 et 1526. On le trouve mentionné pour la dernière fois en 1530 comme prieur au couvent de Lecceto.

Deux des trois opuscules attribués à Monaldi étaient, au 17e siècle, conservés en manuscrits dans deux bibliothèques de Sienne ; aucun d'eux n'est mentionné dans les catalogues modernes des « codices » de la ville. Le seul qui ait été imprimé est un In septem psalmos ad paenitentiam (Sienne, 1528, 64 f. ; on ne sait pourquoi il est attribué à B. Cotta) ; l'auteur se déclare redevable aux « sanctorum Patrum enarrationibus » ; les citations les plus fréquentes proviennent en particulier des évangiles et de saint Paul. Il explique, sans rhétorique, avec une piété vraie, les motifs qui doivent animer les fidèles à l'esprit de contrition et de pénitence : « Quoniam nemo est aut prorsus unquam fuit ab omni sorde mundus ; consulto tarnen Mariam praetereo Domini Jesu matrem, cujus carnis mentisque omnimodam integritatem, religionis pietate ductus, nequaquam ambigo » (f. 16).

A. Landucci, Sacra ilicetana sylva, Sienne, 1653 ; trad. ital., Rome, 1657. — J. F. Ossinger, Bibliotheca augustiniana, Ingolstadt, 1768, p. 596. — D. A. Perini, Bibliographia augustiniana, t. 2, Florence, 1931, p. 221-222.

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