Auteur : Anselme HOSTE.
 
Tome 6 - Colonne 125
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Titre de l'article : GARNIER DE ROCHEFORT (ou de LANGRES), cistercien, † après 1225.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Ce que nous savons de la vie de Garnier se réduit à peu de choses. La tradition le rattache à la famille seigneuriale de Rochefort-sur-Brévon (Côte-d'Or). Quand il se présenta chez les cisterciens de Longuay (Longum vadum, diocèse de Langres), cette abbaye venait d'abandonner la règle augustinienne pour s'affilier à l'ordre de Cîteaux (1150). Garnier ne tarda pas à 126 être appelé à Clairvaux comme prieur ; en 1180, il est installé comme abbé d'Auberive. Six ans plus tard, il est rappelé à Clairvaux, où il exercera l'abbatiat de 1186 à 1193. C'est vers cette année qu'il sera sacré évêque de Langres. Accablé par les difficultés de la tâche, après six ans, il se démet de ses fonctions et vient se reposer à Clairvaux ; il y trouvera le repos éternel peu après 1225. Voir surtout J.-C. Didier, Garnier de Rochefort. Sa vie et son oeuvre. État des questions, dans Collectanea ordinis cisterciensium reformatorum, t. 17, 1955, p. 145-158 ; art. Garnier de Rochefort, dans Catholicisme, t. 4, 1956, col. 1759-1760. — E. Mikkers, art. Cisterciensers, dans Theologisch Woordenboek, t. 1, Ruremonde, 1952, col. 782. — J.-M. Canivez, art. Cîteaux, DHGE, t. 12, 1958, col. 898-902. Abbé de Clairvaux, Garnier est en correspondance avec Étienne de Tournai (PL 211, 453), et reçoit une lettre de Richard Coeur de Lion, qui, de la Terre sainte, demande avec insistance au successeur de saint Bernard de prêcher la croisade, afin de lui envoyer de nouveaux contingents et de l'aide pécuniaire (on trouvera le texte de cette lettre chez Baronius, an. 1191, n. 17-19, et dans le Recueil des historiens de France de M. Bouquet, t. 17, Paris, 1878, p. 529-530). La date de son ordination épiscopale n'est pas sûre ; cf P. Piétresson de Saint-Aubin, Le livre des sépultures. Chronique inédite des abbés de Clairvaux, dans Revue Mabillon, t. 19, 1929, p. 308-310 ; l'épitaphe que publie Piétresson est plus circonstanciée que celle reproduite dans PL 185, 1555.
2.

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